Infos de base pour entrer dans mémpol
1) C’est quoi, mémpol ?
Le but des présents « mémoires polonais » ou « mémpol » est d’évoquer, des origines à nos jours, par le texte, l’image et le son, les Polonais du bassin potassique alsacien et de Mulhouse, venus y travailler il y a déjà 100 ans.
2) C’est qui, l’auteur ?
Francis Szulc, ou fsz, est français, descendant de mineurs polonais, professeur retraité, et ancien correspondant de presse locale.
Pour en savoir plus, cliquer ICI
3) C’est quoi, cette image ?
Un vibrant logo pour mémpol
1) Comme toute œuvre assujettie aux « codes » de la communication actuelle, les mémoires polonais « mémpol » se doivent d’être instantanément repérables grâce à un logo, un emblème, qui pourrait même être accompagné de cette devise : « Laissons une trace ! »
2) J’ai de la chance, j’en ai tout juste un, prêt à l’emploi comme tel, qui me convient à merveille, car tout en entraînante circularité et saturé de couleurs réchauffantes ! bien dans la veine, fauviste, expressionniste, par laquelle les arts graphiques de la Pologne d’après-guerre ont eu la cote dans le monde entier. La découverte de ce dessin, il y a plus de trente ans, a été pour moi un vrai coup de foudre, car une preuve, irradiante (entre d’autres), que notre « communauté », même si petite, autant que toute autre, peut, dit avec objectivité, sans démagogie (dont j’ai horreur), se hisser à l’excellence.
3) Il s’agit d’une peinture, dont l’original a été affiché en son temps au foyer du groupe « Tatry » dans la cité minière à Ensisheim. Elle présente une superbe étude du mouvement et de la couleur dans le folklore polonais, qui a été bariolée par Véronique David (Eh oui, elle porte en effet le même nom que le célèbre peintre du sacre de Napoléon ! une piquante coïncidence, sourions !), pendant ses études supérieures d’arts plastiques à l’Université de Strasbourg.
4) Nous utilisons ici une photo de cette réalisation prise, et réussie, non sans mal d’ailleurs, par notre ami Pierre Schiller, le 14 août 1990.
5) Chaque visiteur de notre site voudra bien recevoir cette image, je le lui souhaite, je me le souhaite, comme un signal d’accueil tonique, aux vibrations positives, fraternisantes ; ici, la mémoire, la vôtre, la mienne, se bouge, dansante flamme, quoi ! et elle est un bienfait, pour tous. fsz
6) Rédigé le 20-10-23 ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957.).
4) C’est quoi, le bassin potassique ?
Le bassin potassique est le secteur géographique dans le quel a été extrait, au XXème siècle, le minerai rose-orangé de potasse, essentiellement employé dans l’économie comme fertilisant agricole, aux quatre coins de la planète, … ainsi que comme sel de déneigement, avec ses petits grains beige-brunâtre !
La potasse, et plus exactement le chlorure de potassium, a été découverte à F68310 Wittelsheim en 1904, suite à un sondage de l’industriel Joseph Vogt (1847-1922) sur un terrain de l’entreprenante et persévérante fille du propriétaire de l’usine textile de Bollwiller Amélie Zurcher (1858-1947).
Ce bassin se situe déjà à moins de 10km au nord de Mulhouse, et se compose des 12 communes suivantes, voisines les unes des autres : Berrwiller, Bollwiller, Ensisheim, Feldkirch, Kingersheim, Pulversheim, Richwiller, Ruelisheim, Staffelfelden, Ungersheim, Wittelsheim, Wittenheim .
C’est sur le territoire de ces localités que se trouvent presque tous les 26 puits qui ont été creusés dans le département du 68 Haut-Rhin, par les deux entreprises qui ont exploité le gisement, les Mines domaniales de Potasse d’Alsace, ou MDPA, entreprise publique, et la Société des Mines de Kali-Sainte-Thérèse, ou KST, entreprise privée.
C’est aussi sur le ban de ces villes et villages qu’ont été construites les vastes cités minières destinées à loger le personnel, dont plusieurs ont d’ailleurs la particularité d’être implantées à cheval sur deux communes, comme par exemple Amélie 2 (sur Richwiller-Wittelsheim), Rossalmend (Staffelfelden-Wittelsheim), Fernand-Anna (Kingersheim-Wittenheim).
Entre 1910 et 2002, année de la fin de l’exploitation, avancée de 2 ans en raison d’un incendie dans les déchets dits « ultimes » entreposés au fond, à Joseph-Else, par Stocamine, près de 567 millions de tonnes de sel brut auront été extraites sur une emprise de 20.000 hectares (cf, en partie : inscriptions à l’entrée 1 de Cora-Wittenheim).
5) C’est quoi, Mulhouse ?
Proche à la fois du sud des Vosges, et des frontières suisse et allemande, Mulhouse est une ville seulement rattachée à la France en 1798, industrielle, ouvrière, à la population très cosmopolite, constituée « à la faveur » de toute une série de migrations successives. A cause de ces caractéristiques, elle a été surnommée « le Manchester français », ou « la Ville aux 100 cheminées » (d’usines, bien sûr).
Actuellement, il s’agit d’une ville jeune, environ 40% des Mulhousiens ont en effet moins de 30 ans. Mulhouse est aussi la ville-centre d’une importante communauté de communes, appelée M2A, c’est-à-dire «Mulhouse-Alsace-Agglomération », qui regroupe plus de 400.000 personnes.
6) C’est depuis quand, les Polonais ?
Comme j’ai déjà été amené à le signaler ici ou là sur ce blog,
on peut dire que 2024 est l’année du centenaire des Polonais !
Après un accord entre les gouvernements polonais et français conclu début septembre 1919, très vite, seulement deux mois après la signature du traité de Versailles, on peut constater à la fin de 1924 que les effectifs des travailleurs polonais aux Mines de potasse atteignent les 600 hommes, soit 10 fois plus qu’au début de cette même année. Clairement, l’immigration massive des Polonais a alors bel et bien commencé, et ce à la demande, souvent pressante, des entreprises, qui ont besoin de main-d’œuvre pour augmenter leur production.
7) C’est combien, les Polonais ?
Le nombre des travailleurs polonais ne cesse d’augmenter pendant 7 ans, de 1924 jusqu’en 1930, où il atteint les 3400 mineurs. Après, à cause de la fameuse crise 29, il y en aura moins.
Par un calcul qui reste mystérieux, il a été estimé par le journal des DNA, ou Dernières nouvelles d’Alsace, que le bassin d’emploi de la potasse comptait au début de 1972 quelque 15.000 personnes peu ou prou d’origine polonaise, soit le quart de sa population.
Ce que nous pouvons dire, avec certitude, c’est qu’à Wittelsheim et Wittenheim, en particulier, en 1939 les ouvriers venus de Pologne constituent avec leurs familles presque 40% des habitants. Dans l’une ou l’autre rue de l’une ou l’autre cité minière, on a constaté que les Polonais pouvaient même occuper 60% des logements qui venaient d’être construits.
Mais en même temps, l’immigration polonaise dans le bassin potassique ne représente qu’un cinquantième, environ, de cette même immigration en France, pendant cette même période d’avant-guerre, principalement vers les mines de charbon du Nord-Pas-de-Calais.
8) Fait le dimanche 15-09-24 (jour d’Eloïse, Maxime et Théophile, qui se reconnaîtront, mais pas de Victor, hélas …) par fsz ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).
Podstawowe informacje aby wprowadzić mempol.
1) Czym jest mempol?
Celem tych „polskich wspomnień” lub „mempol” jest przywołanie, od początków do dnia dzisiejszego, poprzez tekst, obrazy i dźwięk, Polaków z alzackiego zagłębia potasowego i Miluzy, którzy przybyli tam do pracy 100 lat temu.
2) Kto jest autorem?
Francis Szulc, czyli fsz, jest Francuzem, potomkiem polskich górników, emerytowanym nauczycielem i byłym korespondentem lokalnej prasy.
Aby dowiedzieć się więcej, kliknij TUTAJ
3) Czym jest to zdjęcie?
Tętniące życiem logo dla mempol
1) Jak każde dzieło podlegające „kodom” współczesnej komunikacji, polskie pamiętniki muszą być natychmiast rozpoznawalne dzięki logo, emblematowi, któremu mogłoby nawet towarzyszyć motto: „Zostawmy po sobie ślad!
2) Jestem szczęściarzem, mam właśnie jeden, gotowy do użycia jako taki, który idealnie do mnie pasuje, ponieważ jest cały żywy, okrągły i nasycony ciepłymi kolorami! bardzo w fowistycznym, ekspresjonistycznym duchu, w którym grafika powojennej Polski była popularna na całym świecie. Odkrycie tego rysunku, ponad trzydzieści lat temu, było dla mnie miłością od pierwszego wejrzenia, ponieważ był to promienny dowód (między innymi), że nasza „społeczność”, jakkolwiek mała, może, jak każda inna, obiektywnie mówiąc, bez demagogii (której nienawidzę), wznieść się do doskonałości.
3) To jest obraz, którego oryginał był kiedyś wystawiony w foyer grupy „Tatry” w osiedlu górniczym Ensisheim. Jest to doskonałe studium ruchu i koloru w polskim folklorze, namalowane przez Véronique David (tak, nosi to samo imię, co słynny malarz koronacji Napoleona! Pikantny zbieg okoliczności, uśmiechnijmy się!), podczas studiów podyplomowych w zakresie sztuk wizualnych na Uniwersytecie w Strasburgu.
4) Tutaj używamy zdjęcia tego projektu, wykonanego i pomyślnie ukończonego, nie bez trudności, przez naszego przyjaciela Pierre’a Schillera 14 sierpnia 1990 roku.
5) Mam nadzieję, że każdy odwiedzający naszą stronę odbierze ten obraz, jako sygnał powitalny, z pozytywnymi, braterskimi wibracjami; tutaj pamięć, twoja, moja, porusza się, tańczy płomień, a co! i jest to korzyść, dla wszystkich. fsz
6) Napisane 20-10-23; materiał chroniony prawem autorskim (francuska ustawa z 11 marca 1957 r.).
4) Czym jest dorzecze potasu?
Zagłębie potasowe to obszar geograficzny, w którym w XX wieku wydobywano różowo-pomarańczową rudę potażu. Jest ona wykorzystywana głównie w gospodarce jako nawóz rolniczy, w czterech zakątkach planety, … a także jako sól odśnieżająca, z jej małymi beżowo-brązowymi ziarnami!
Potaż, a dokładniej chlorek potasu, został odkryty w 1904 roku w F68310 Wittelsheim, po badaniach przeprowadzonych przez przemysłowca Josepha Vogta (1847-1922) na ziemi należącej do przedsiębiorczej i wytrwałej córki właściciela fabryki włókienniczej Bollwiller, Amélie Zurcher (1858-1947).
Obszar ten znajdował się już niecałe 10 km na północ od Miluzy i obejmował 12 sąsiednich gmin: Berrwiller, Bollwiller, Ensisheim, Feldkirch, Kingersheim, Pulversheim, Richwiller, Ruelisheim, Staffelfelden, Ungersheim, Wittelsheim i Wittenheim.
Prawie wszystkie z 26 odwiertów wykopanych w 68 departamencie Haut-Rhin przez dwie firmy, które eksploatowały złoże, Mines domaniales de Potasse d’Alsace (MDPA, spółka publiczna) i Société des Mines de Kali-Sainte-Thérèse (KST, spółka prywatna), znajdują się w tych miejscowościach.
Przetłumaczono z DeepL.com (wersja darmowa)
To właśnie na obrzeżach tych miast i wiosek zbudowano rozległe osiedla górnicze, aby pomieścić pracowników, z których kilka ma niezwykłą cechę polegającą na przecięciu dwóch gmin, takich jak Amélie 2 (Richwiller-Wittelsheim), Rossalmend (Staffelfelden-Wittelsheim) i Fernand-Anna (Kingersheim-Wittenheim).
W latach 1910-2002, kiedy działalność została przyspieszona o 2 lata z powodu pożaru tak zwanych „ostatecznych” odpadów przechowywanych przez Stocamine w Joseph-Else, wydobyto prawie 567 milionów ton surowej soli z obszaru 20 000 hektarów (patrz częściowo: napisy przy wejściu 1 do Cora-Wittenheim).
Przetłumaczono z DeepL.com (wersja darmowa)
5) Co to jest Mulhouse?
Położona w pobliżu południowych Wogezów oraz granicy szwajcarskiej i niemieckiej, Miluza jest miastem, które stało się częścią Francji dopiero w 1798 r. Jest to miasto przemysłowe, robotnicze i ma bardzo kosmopolityczną populację, zbudowaną „przez” całą serię kolejnych migracji. Ze względu na te cechy zyskało przydomek „francuskiego Manchesteru” lub „miasta 100 kominów” (oczywiście kominów fabrycznych).
Obecnie Miluza jest młodym miastem, w którym około 40% mieszkańców ma mniej niż 30 lat. Miluza jest również centrum dużej społeczności gmin, znanej jako M2A, która jest skrótem od „Mulhouse-Alsace-Agglomération” i liczy ponad 400 000 mieszkańców.
6) Jak długo istnieją Polacy?
Jak już wspominałem tu i ówdzie na tym blogu,
możemy powiedzieć, że rok 2024 jest rokiem stulecia Polaków!
Po zawarciu porozumienia między rządami Polski i Francji na początku września 1919 r. i zaledwie dwa miesiące po podpisaniu traktatu wersalskiego, do końca 1924 r. liczba polskich pracowników w kopalniach potasu wzrosła do 600, czyli 10 razy więcej niż na początku tego roku. Wyraźnie rozpoczęła się masowa imigracja Polaków, często na pilną prośbę firm potrzebujących siły roboczej do zwiększenia produkcji.
7) Ilu jest Polaków?
Liczba polskich robotników rosła nieprzerwanie przez 7 lat, od 1924 do 1930 roku, kiedy to osiągnęła 3400. Później, z powodu słynnego Kryzysu 29, było ich mniej.
Według obliczeń, które pozostają tajemnicą, gazeta DNA, czyli Dernières nouvelles d’Alsace, oszacowała, że na początku 1972 r. obszar zatrudnienia potażu zawierał około 15 000 osób polskiego pochodzenia, czyli jedną czwartą jego populacji.
Możemy z całą pewnością stwierdzić, że w Wittelsheim, a w szczególności w Wittenheim, w 1939 r. robotnicy z Polski i ich rodziny stanowili prawie 40% ludności. Na tej czy innej ulicy tego czy innego osiedla górniczego stwierdzono, że Polacy mogli zajmować nawet 60% nowo wybudowanych domów.
Ale jednocześnie polska imigracja do Zagłębia Potasowego stanowiła tylko około jednej pięćdziesiątej tej samej imigracji do Francji w tym samym okresie przedwojennym, głównie do kopalń węgla w Nord-Pas-de-Calais.
8) Wykonane w niedzielę 15-09-24 (dzień Eloïse, Maxime’a i Théophile’a, którzy się rozpoznają, ale nie Victora, niestety…) przez fsz; materiał chroniony prawem autorskim (francuska ustawa z 11 marca 1957 r.).