e mémpol IV – Les Polonais et l’Eglise

Additif n° 3 à : la relique de jp2, à Mulhouse ça vit, ça bouge…

par fsz site polonais-et-potasse.com

  1. I) Mine de rien, autour de la relique de Saint-Jean-Paul II en l’église St-Etienne de Mulhouse (rue de la Sinne), ça vit, ça bouge.
  2. II) Je passe sur les lumignons et les bouquets à la Vierge noire de Czestochowa, dont le tableau introduit au contact avec la relique ; je les vois en permanence lors de mes passages, presque tous dominicaux, ils constituent la rassurante routine de la vénération.

   III) Mais, ce matin, je vois une rabougrie fleurette desséchée, couchée, sans eau, fermée jaune au haut d’une filiforme tige ; c’est elle, depuis trois ans que je viens, qui me touche le plus, cette miséreuse petite Cosette des fleurs des champs, comme un pissenlit, aux antipodes de l’ostentation ; n’a-t-il pas été dit : « Les derniers seront les premiers. » ? La chanson interprétée par Céline Dion, sur ces paroles, me revient en tête, et y tourne poétiquement en boucle, litanique : voilà donc un  dimanche qui commence par de la joie, en vérité…

   1) La photo au Mur des Lamentations

(du dimanche 08-10-23, voir notre article à ce propos sur ce blog, en additif n° 2 à « Une relique de jp2 à Mulhouse »).

   2) L’assiette « kitcho-vintage »

(découverte le samedi 03-08-24) : ah, le mauvais goût !

   Qu’est-ce que le mauvais goût ? Vaste sujet.

    Dans le cas précis de cette assiette, qui se veut décorative, en porcelaine blanche, je dirais :

  • en résumé, qu’on ne met pas un pape dans une assiette, que ce n’est pas sa place, que le portrait du pape n’est pas un motif décoratif ;
  • en un peu plus développé, je dirais que le mariage entre un objet domestique courant et une image sacrée est discordant, impertinent, qu’il JURE ; le saint père est mis dans une situation fausse, qui ne correspond pas à sa dignité, à sa mission.

   Bon, ceci étant, il ne s’agit pas maintenant de la retirer, cette assiette, au motif que je trouve à dire. Elle y est, qu’elle y reste, elle ne nous empêche quand même pas de dormir, bien qu’elle introduise dans la chapelle une redondance, par rapport à la photo du Mur des Lamentations, au-dessus du fauteuil blanc : eh, oui : y a-t-il besoin de 2 portraits du même homme ?

   La redondance n’est-elle pas une autre manifestation du mauvais goût ?  

   Retenons plutôt ce qui à travers le malencontreux objet se dégage de positif, de respectable : le désir du déposant ou de la déposante de participer, concrètement, à la dévotion pour le saint de la relique.

   3) Une méditation-prière

   Manuscrite sur une feuille de papier à petits carreaux de format A4, pliée en huit, cette prière-méditation, ou prise de notes de cours ? découverte sur l’autel de la chapelle, coincée sous le présentoir de l’assiette-souvenir kitch, le dimanche 15-09-24 (jour où l’on fête les 92 ans, depuis le 2 septembre, de mon oncle par alliance Etienne Wojdyla). En voici le texte :

  1. a) « La Foi : une connaissance certaine  

mais obscure »

  • b) Notre connaissance de Dieu ne sera jamais parfaite, puisque Dieu est en dehors de nos Facultés.
  • c) L’obscurité de la Foi vient du fait que la Foi dépasse l’intelligence, et cette dernière n’ayant pas d’explication, se trouve dans une obscurité du fait de l’éblouissement de la Foi.
  • d) La Foi est une habitude de l’âme, certaine et obscure en même temps. Elle est obscure car elle nous fait croire des vérités révélées, qui sont au-dessus de toute lumière naturelle. Parce qu’elles sont infinies et divines, elles excèdent incomparablement la portée de tout entendement humain…
  • e) Ainsi en est-elle de la Foi. Sa lumière par son excès opprime et éblouit la lumière de notre entendement.
  • f) La Foi est le moyen d’être en sûreté contre tous ses ennemis…
  • g) Ainsi soit-il. 
  • h) 8-9-24 »

(nota bene : j’ai gardé, en recopiant, les imperfections de l’expression, et j’ai ajouté, pour faciliter le repérage, les lettres au début des paragraphes.

   4)  Et la signalétique, de la relique (ça rime) :

toujours rien, 3 ans après !

      Au détour des contacts que j’ai eus avec lui en ce mois de mai, incidemment, presque subrepticement, don Vianney me dit que maintenant que le retable de la Sainte-Cène, joyau artistique de l’église St-Etienne, a connu une restauration si réussie, et moi aussi je l’applaudis (de toutes mes mains), on pense installer à l’automne une signalisation efficace (des panneaux de l’ordre de 80X80cm, dame !) pour lui, et pour la relique de jp2, comme j’en ai exprimé le souhait au curé Pascal dès octobre 2021, pour qu’il achève, naturellement ! le travail commencé par son prédécesseur le recteur Patrick Koehler, qui a récemment repris sa mission au pèlerinage de Thierenbach ; mais l’abbé Vianney ajoute, bien sûr ! qu’il manque de temps pour effectuer le travail ; il a des facilités manuelles, il sculpte en particulier des statues religieuses dans le bois, il m’en a montré en photos, la performance est  réjouissante, s’il veut, je lui en achèterais peut-être une ; heureusement qu’il a ajouté cette restriction, car septembre déjà touche à sa fin, et, je suis toujours comme sœur Anne, je ne vois rien venir ; jusqu’à la « st-glin-glin » ? espérons, car il faut toujours espérer, que non ! Allez M. Vianney, ce temps, trouvez-le, d’ici Noël, prenez-le, ça en vaut la peine, offrez-nous ces signaux sous le prochain sapin, enfin (ça rime, de nouveau) !

   5) 3 illustrations :

  1. a) l’assiette-souvenir, fabrication de l’ « Atelier de Kerhellec », à Damgan, dans le sud de la Bretagne ;
  2. b) l’original manuscrit du billet ;
  3. c) la notice par moi mise à la disposition du ou des maîtres de l’hypothétique future signalisation, afin de leur simplifier la vie ; évidemment, mon texte peut être plus ou moins contracté, suivant besoin. Rédigée à sa demande orale, j’ai adressé cette « version courte sur la relique de jp2 à Mulhouse », avec plaisir, à son destinataire le vicaire Vianney, par courriel du 29-05-24, il y a donc déjà 4 mois (d’été, il est vrai…).

   6) Fait le 29-09-24 par fsz ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).

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