e III – Les Polonais et la guerre

L’imposition spéciale, les – 15% une photo, et sa légende.

   1) Prise par Jean-Jacques Roller, chef d’agence de « L’Alsace »-Wittelsheim, en avril 81, en mairie de Pulversheim, lors de notre réunion d’information de réouverture du dossier.

   2) Les élus « polonais » du Bassin présents à la réunion, de droite à gauche : Alfred Kaluzinski, (+) Thadée Mikolajczyk, (+) Theophila Meyer-Zieba, (+) le maire Pierre Meyer, votre serviteur, (+) Czeslaw Rozek, (+) Czeslaw Blaszczyk, Jean-Pierre Chamik (qu’on voit pour ainsi dire de derrière, avec la veste à petits carreaux clairs).

   3) A dix élus, représentant 6 communes (Bollwiller, Kingersheim, Pulversheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim, toutes  les 6 communes où il y avait depuis 77 des édiles d’origine polonaise), nous formions un groupe qui allait avoir de l’avenir, dans l’ordre de la meilleure incorporation possible de la composante polonaise à la société alsacienne ; si Blaszczyk avait déjà été élu et réélu pour trois mandats consécutifs depuis 59, et si Jean-Pierre Chamik, représentant la minorité ukrainienne de la « communauté polonaise », était déjà adjoint, deux d’entre nous, Kalu et Theophila, la seule femme parmi nous (mais avec elle il y en avait au moins déjà une), allaient à leur tour devenir adjoints (Kalu même 1er adjoint), et deux autres maires, Richard et Stan ; quant à moi, je suis le seul à avoir figuré dans une élection supracommunale, en l’occurrence la régionale de 86 (il faudra attendre plus de 30 ans pour retrouver une consonnance polonaise à ce niveau ! c’est à méditer, celle d’un tout jeune Jelonek, neveu, ou petit-neveu de (+) Georges Jelonek, le footballeur professionnel originaire de l’Asca-Wittelsheim) ; et Checinski, pardon « Janek », allait devenir le respecté historien de Kingersheim (et des alentours).

   4) Et je ne vous détaillerai pas ici aujourd’hui les honorariats atteints par « nos » élus, ni les décorations qui ont récompensé leurs services, des  Ordres du Mérite, français ou polonais, pour de solides mérites, et jusqu’à la piquante Légion d’honneur de Kalu en 2015, remise le 13 novembre, environ une heure avant les terribles attentats terroristes à Paris, on ne pourra jamais oublier une si horrible coïncidence…

   5) Pour ceux qui liront l’article de Roller (JJR) sur cette réunion, je précise : « Poncet », c’est Jean-François Poncet, le ministre des Affaires étrangères giscardien du moment ; et « Hoeffel », c’est Daniel Hoeffel, le ministre tout aussi giscardien des Transports du même moment, dit aussi ministre alsacien.

   6) Fait par fsz, le 19-02-24 ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).  

Cet article a 2 commentaires

  1. François Blaszczyk

    Une cause qui tenait tant à coeur à mon père Czeslaw !

  2. Francis Szulc

    Merci à toi pour ce rappel sentimentalement capital; avec ton père, nous avons expérimenté en ce rencontre combien, nous, militants de base du PS, avons été abandonnés, sur ce sujet, comme sur d’autres; quand mon colonel me disait: « Szulc, on est toujours trahi par ses chefs! », j’étais incrédule, aussi incrédule que jeune; mais c’était vrai, trois fois hélas! fsz

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