e-XIV Le coin des amis

 

Le président jjw raconte (9) : le général Bigeard à Sausheim

par fsz site polonais-et-potasse.com

   1) En 1995, le maire de Sausheim Jean-Jacques Weber souhaite donner un éclat exceptionnel aux 50 ans de la Libération du village.

   2) Il raconte ci-dessous comment, pour la circonstance,  il a invité et reçu solennellement dans sa commune le prestigieux général de corps d’armée Marcel Bigeard (1916-2010), ancien Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense.

   3) Il explique aussi son lien personnel avec ce héros de l’armée française, car il y en a réellement un, figurez-vous : oui, Monsieur le premier magistrat, avec écharpe, comme il se doit, a « son » général à lui !

   4) Au clavier, jjw saisit comme il peut, il n’est pas dactylo diplômée, pardi: nous avons choisi de reproduire son texte sans retouches de saisie, « dans son jus » , comme disent les amoureux de l’authenticité préservée.

   5) Mais surtout, jjw sait raconter, nous mettre dans l’ambiance,  nous tenir en haleine : tenez, ses dernières lignes, sur la fin de la messe, c’est un vrai pastiche de Daudet, cet enchanteur léger: régalons-nous.

   6) Avant de lire, voyez nos quatre photos de la manifestation ;

1-4 Avant la messe, devant l’église, le maire et le grand « Bruno » en conversation avec un lieutenant-colonel (de l’armée de l’air ?)

2-4 Au premier plan, le héros de la guerre d’Indochine « en majesté », comme le dit jjw ;( au centre, un « béret rouge », lieutenant-colonel de parachutistes).

3-4 Au centre, le maire et « son gégène », en son temps baroudeur et soudard.

4-4 Ah ! il règne un bon climat entre les deux anciens concurrents du tir à la mitrailleuse, à Madagascar.

   7) Pour prendre pleinement la mesure, tout à fait hors-série, du général, nous recommandons deux bouquins, l’un sur lui, l’autre de lui, voyez ici pour chacun, sa première et sa quatrième de couverture.

   8) Fait le 04-01-24 par fsz ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).

Cet article a 5 commentaires

  1. Haffner

    On ne peut dissocier Bigeard de la torture en Algérie.

  2. Francis Szulc

    1) Je te remercie chaudement, ami Maurice, de ta visite au site, et de jouer le jeu de l’échange entre auteurs et lecteurs, moi c’est ce que j’espère toujours, d’avoir affaire à des partenaires participatifs.
    2) Aujourd’hui, à chaud, personnellement je suis démuni, je ne peux pas entrer dans une discussion valable si Bigeard a été ou non impliqué, et éventuellement jusqu’où, dans des affaires de torture.
    3) Ceci étant, ton commentaire rappelle quelque chose d’énormément important en regard de l’actualité de cette fin 2024, c’est qu’il n’y a pas de guerre propre, que la guerre est toujours une saloperie. fr

  3. Francis Szulc

    1) J’ai averti le président Weber de ton commentaire.
    2) Lui aussi, il me fait la fleur de jouer le jeu de l’échange, et, par mail, il vient de répondre ce qui suit:
    « Bigeard s’est toujours défendu d’avoir lui-même torturé; mais c’est un fait qu’il a couvert, aussi bien en Indochine qu’en Algérie! Torturer un type qui a émasculé de jeunes soldats ou fait exploser une école maternelle pleine d’enfants, c’est la loi du talion! Bigeard a été un grand soldat! »

  4. Haffner

    Les excuses pour justifier la torture sont légions.Malheureusement elles permettent de passer sous silence le nombre incalculable d’innocents qui ont été torturés.

  5. Szulc

    1) Amical merci à toi, Maurice, de prolonger l’échange, en deux phrases;
    2) Je suis absolument d’accord avec la première;
    3) Dans la seconde, je trouve qu’il n’est peut-être pas totalement prudent d’utiliser l’adjectif « incalculable »; il y a eu des torturés, donc beaucoup trop de torturés, mais ça ne peut quand même pas faire autant de gens que ça…
    4) Dans un message privé de ce jour, tu m’orientes, en plus, sur ce sujet de la torture en Algérie vers la lecture du livre, devenu le premier classique en la matière (rejoint plus tard par un ouvrage à sensation du général Paul Aussaresses), de Henri Alleg, intitulé « La question », suivi d’un « Retour sur la question », et de « La torture au coeur de la République »; je me permets de signaler ces références ici, car elles pourraient servir à d’autres que nous, me semble-t-il. J’ajoute que le travail d’Alleg a par ailleurs été porté à l’écran par Laurent Heynemann.
    5) Enfin, il ne m’est pas indifférent que, même par pure coïncidence, nous nous exprimions au moment où le tyran Bachar vient de fuir la terre où il fait tant de mal; j’espère que, sous ses nouveaux maîtres, le nombre de torturés en Syrie va beaucoup baisser…
    6) fsz, le dimanche 08-12-24.

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