1) Avant de s’absenter quelques jours, le président Jean-Jacques Weber m’a suggéré de proposer son texte d’hommage à son 1^er vice-président décédé Pierre Egler à l’hebdomadaire strasbourgeois « L’Ami du Peuple ». Ce que j’ai donc fait, dès le lundi matin 13-10, par téléphone et courriels.

   2) L’idée s’est avérée excellente, à telle enseigne que le vendredi 17-10, jour de parution anticipée de l’hebdo, jjw rentré de voyage peut m’écrire :

   3) « Salut Brofasser, Rentrés hier soir, très belles journées en Crète ! Visite décoiffante du palais de Knossos.

   4) Puis à l’instant découverte de votre exploit ! L’Ami (du Peuple) a consacré une colonne à votre envoi-Egler ! Chapeau l’artiste et merci !

   5) Là, une bonne sieste puis la vie reprendra !

   6) Vive amitié ! »

   7) Samedi 18 à midi, je suis en mesure de répondre : « Je viens de faire le tour de la parution, sur Egler : mais, ma parole, « L’Ami dp » vous a traité comme un prince, ils vous ont fait la totale ! Bravo ! »

   8) Il y a quelques jours, justement en colère, comme moi, jjw odieusement maltraité, et moi avec, m’a dit : « Dès mon retour, je décommande « L’Alsace. » Moi, c’est déjà fait, depuis très longtemps.

   9) Après avoir lu « L’Ami », je dis : « Je m’abonne. » Lui, c’est déjà fait, depuis très longtemps.

   10) Ci-dessous, en fac simile, ce qui a paru dans l’adp du 19-10-25 :

1. a) page 2 : présentation d’Egler à travers un bref aperçu de sa carrière d’élu ;
2. b) page 11, Egler en photo, en 1^ère de couverture de ses mémoires ;
3. c) suivi de l’hommage rendu à son ami et 1^er vice par le président jjw ;
4. d) en « bonus », ou supplément, le texte intégral de Weber reproduit sur le site-web du journal, selon une nouvelle et parfaite saisie, aux normes (Il faut bien reconnaître que les tapuscrits du président sont pleins de vie, mais un peu « artisanaux-personnels » !)

   11) Bref, en cette occurrence, où un évident flux émotionnel devait, comme un ressort trop comprimé, se détendre, « l’Ami » s’est comporté en vrai ami de nos deux grands élus départementaux si soudés géographiquement et dans le service du public, d’une manière en parfaite correspondance avec sa devise « l’hebdomadaire qui aime l’Alsace », et donc les Alsaciens, dont les plus remarquables. Bravo ! et joyeux merci à « L’Ami » !

   12) Pour clore, et éclore, un mot de ma part de caractérisation du texte du président ; il s’agit d’une page écrite pour être lue à haute voix, comme un discours, et non pour être parcourue silencieusement des seuls yeux, comme un article. La rhétorisation est fortissime, dans l’assiette d’une athlétique anaphore filée (à ne pas confondre avec métaphore filée), d’un flux abondamment alimenté de questions et réponses, comme une fugue, tout à coup terminée par une coda en contraste, courte , objective et distanciée, pour la postérité. : l’ami a développé, le président synthétise.

   13) Je considère, avec soulagement, qu’avec la publication de ce texte, Weber a pu en faire autant pour la mémoire d’Egler qu’il a été appelé à en faire, par la famille en deuil, à l’occasion de la disparition à 95 ans de son prédécesseur à la tête du Haut-Rhin (1973-88) le Dr Henri Goetschy, qui, vétérinaire de formation, mérite bien aussi d’être surnommé le sénateur des éléphants ; aux obsèques, il y a déjà 4 ans, ma parole ! en avril 21,  il avait lu de la poésie en dialecte alsacien composée par son collègue ; et il m’a avoué avoir répété avant pour ne pas se planter dans la lecture, ne fut-ce qu’a cause, de nouveau, du flux émotionnel.

   14) Fait le 20-10-25 par fsz (C’est aujourd’hui le « jour maudit de ma famille » : en effet, curieusement plusieurs deuils successifs à la même date ; à voir dans le détail sous peu dans mémpol en VIII « Ma famille Szulc ».) ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).