e XIII-

Je me présente,

(puisqu’ « il est bon » de le faire une fois quelque part…)

  1) auteur des « mémoires polonais », dits « mémpol » en abrégé,

   2) je suis francis szulc, ou fsz en abrégé.

A la cité

   3) Je suis né le 01-07-55 à F68310 Wittelsheim, au 16 rue Madame (et non Marie, il y a une raison à cela…) Curie, dans la cité minière MDPA (Mines domaniales de Potasse d’Alsace) de Grassegert, à deux pas du stade de l’ASCA au nord et à deux pas de la salle des fêtes dite « salle Grassegert » au sud ; on est déterminé à vie, je crois, par le lieu de son commencement…

   4) Je suis d’origine polonaise à la fois par mon père et par ma mère, fils, et petit-fils, et neveu ! de mineurs polonais immigrés dans le Bassin potassique en 1927 et 28, qui ont essentiellement travaillé aux puits Rodolphe et Amélie I ; j’ai des accointances familiales dans plusieurs communes de ce même Bassin, outre Wittelsheim à Bollwiller, Pulversheim, Staffelfelden, Wittenheim, Ensisheim : je me sens vraiment de tout le Bassin…

   5) J’ai naturellement ingurgité du polonais dès le biberon, et je suis des rarissimes qui ai ensuite développé ce capital culturel de départ…jusqu’à être très modestement diplômé en langue et culture polonaises d’une Université de Pologne, celle de Poznan (1977) ; ce n’est pas une qualification mirobolante, mais elle indique quand même clairement dans quel camp je me situe, celui de ceux qui aiment la connaissance, et la réflexion par-dessus.

A la chapelle

   6) Pour la religion, disons tout de suite que du côté de mon père, rien ne se faisait sans le curé (polonais), et du côté de ma mère, rien ne se faisait avec le curé (on était « normalement » croyant, mais anticlérical, on gardait ses distances par rapport au clergé, qui, si j’ose dire, n’était pas en odeur de sainteté ; cependant on ne m’a pas interdit pour autant d’être servant de messe pendant sept ans (62-69) du curé Bieszczad (qui a sérieusement tenté de me faire entrer au séminaire, polonais évidemment, de la région parisienne) à la chapelle St-Jean Bosco, de la cité voisine de Wittelsheim-Langenzug, où j’ai été baptisé dès l’âge de quinze jours.

A l’école

   7) J’ai fait mon collège à Wittelsheim, mon lycée à Mulhouse. Puis j’ai fait à Strasbourg des études universitaires de Lettres modernes, assez approfondies je crois, dont je suis sérieusement fier, de vraies bonnes études, solides ! et dont je considère qu’elles constituent le meilleur de ce que je possède : ce que j’ai appris c’est à moi, on ne peut plus me le reprendre. D’inclination intellectuelle première, je suis plurilingue, je sais, outre du français (il convient d’utiliser ici prudemment l’article partitif, car personne ne sait jamais toute une langue) et du polonais bien sûr, de l’allemand (à partir duquel je me suis aussi intéressé à du dialecte alsacien : eh quoi ? né en Alsace, je suis alsacien !), de l’anglais, de l’italien, sans oublier du latin.

Au boulot

   8) Professionnellement, j’ai servi l’Education nationale pendant quarante-deux ans (75-17), professeur principalement de français, mais aussi par goût, hors de mes obligations statutaires, d’histoire-géographie, de latin, et même d’allemand, en plus de l’instruction civique et jusqu’à la législation du Travail ! On peut donc dire que mon expérience pédagogique  a été assez riche et diversifiée. Et on peut d’autant plus le dire que j’ai enseigné aussi bien en collège ( notamment sept ans à Wittelsheim-Mermoz : 84-91), et surtout vingt-six à Wittenheim, d’abord à François-Mauriac (91-97) puis à Irène-Joliot (de 97 à 17), qu’en lycée (Eseu, ou examen spécial d’accès aux études universitaires : 87-92) et dans le premier cycle universitaire (onze ans pour l’Université de Haute-Alsace à Mulhouse, et oui, eh oui ! à l’IUT en formation initiale (81-88), en l’occurrence au Département de Génie mécanique et productique,  et au Serfa (87-92), en formation continue pour adultes (en particulier dans la préparation aux concours de recrutement de contrôleurs et d’inspecteurs des Postes et Télécommunications) : je tiens ce disant à mettre en évidence que l’idée de « promotion sociale » me mobilisait beaucoup, comme celle d’ « Ecole de la deuxième chance », pour reprendre l’expression plus consacrée d’aujourd’hui.

A la Maison des Jeunes

   9) Au titre de mes loisirs, j’ai été pas mal immergé dans la vie associative : président de la MJC (ou Maison des Jeunes et de la Culture) de Wittelsheim (dirigée par le surdynamique Wladis Labowicz, en 1980) puis président-fondateur de sa remplaçante Clpp (2008-13), membre fondateur de la Maison du Mineur (1984, avec mon complice Dominique Bannwarth, futur rédacteur en chef du quotidien « L’Alsace »), vice-président d’ « Amitié franco-polonaise » (présidée par la phénoménale Annabelle Wersinger, de Wittenheim, de 81 à 13) : je me suis donc bien intéressé à bien des choses (trop de choses ?), de la culture populaire à l’aide humanitaire.

A la mairie

   10) Ayant depuis 1968 des contacts privilégiés avec René Arnold, comme membre du ciné-club de la MJC qu’il animait, avec beau succès, je suis devenu en 1977 le benjamin du Conseil municipal dont il était le maire (centriste), attractif, élu au premier tour sur sa liste dite « d’Entente communale ». Arnold a été à mes débuts un important adulte de référence. Cela ne m’a pas empêché, à la présidentielle de 81, d’appeler à voter Mitterrand (on en avait tellement ras le bol de Giscard…), ce qui m’a conduit au PS ou Parti « socialiste » (pas assez socialiste, justement), jusqu’aux législatives de 88, à l’occasion desquelles je me suis libéré, et jusqu’à ce jour ! de toute obédience partisane ; en 86, sous étiquette socialiste,, j’ai été candidat aux élections régionales, en position non éligible certes, mais premier citoyen alsacien d’origine polonaise candidat à un scrutin supracommunal (On avançait quelque peu, quand même, dans l’intégration civique, mais, comme on dit, c’était pas évident, quelle galère, car les places étaient chères.).

Au journal 

  11) Les circonstances (ou le destin ?) ont voulu que je publie dans « L’Alsace-Jeunes » (un supplément ciblé du quotidien), en février 72 (je n’avais pas encore dix-sept ans !) un premier article, général, sur les Maisons des Jeunes et de la Culture (depuis le collège, on me considérait comme au moins très bon en rédaction ; en 3e, au moment du corrigé, régulièrement, le prof lisait à haute voix à la classe ma copie, en modèle hi, hi, doux souvenir, d’une première sorte de vedettariat, en quelque sorte… mais, c’est peut-être curieux, mes chevilles n’enflaient pas…).

12) Quelques semaines après cette première parution (qui inquiétait mes parents : il ne fallait surtout pas se faire remarquer, surtout pas sortir du rang, ça ne pouvait que procurer des ennuis, pour sûr…), j’ai rencontré le magnétique journaliste Jean-Jacques Weber, alias jjw, dont on se souvient de la grosse carrière politique qu’il a eue ensuite (maire, député, président du Conseil général…), une des rencontres les plus décisives de ma vie. L’adolescent que j’étais encore s’est littéralement jeté à sa tête pour les offrir ses services ; j’avais envie de continuer à écrire pour le journal, et de me distinguer par ce moyen, il est devenu mon mentor comme correspondant de presse locale, d’abord tourné vers l’info concernant plutôt les jeunes, et bientôt, dès qu’on s’est aperçu que je jactais polak assez efficacement, devenu le cheval de Troie du canard dans l’importante « communauté »  polonaise du secteur (estimée en 72 jusqu’à 15.000 personnes par le quotidien alors concurrent des DNA) ; il fallait améliorer le « coefficient de pénétration » du journal dans cette sorte de « réserve indienne » où restaient encore largement les Polonais, dans un persistant repli sur soi. J’ai d’abord, intérieurement, quelque peu traîné les pieds pour entrer dans le rôle, puis je me suis pris au jeu ; et maintenant, ici, je veux aller jusqu’au bout de la trajectoire, ici, avec vous, chers soutiens.

Rendre compte de « la vie polonaise »

   13) De 72 à 92, au gré de l’actualité, et suivant mon temps libre, j’ai ainsi pu publier quelques deux-cents articles « à sujets polonais », d’assez à très substantiels. Je les republie ici, ils constituent la base, le corpus premier, sur support-papier, des présents mémoires « mémpol ». Et je les complète par toute une série de textes plus récents écrits sur support électronique (logiquement affectés du signe de reconnaissance « e »), de manière à faire à peu près le tour de la question : que retenir de cent ans (je situe le gros démarrage de l’immigration en 1924) de présence polonaise dans le bassin potassique alsacien et à Mulhouse ?

Hommages

   14) Il faut que je rende hommage à la bienveillance humaniste de « L’Alsace » des années soixante-dix et quatre-vingts, grâce à laquelle ont pu voir le jour, en faveur de la connaissance du particularisme polonais  considéré sous la plupart de ses angles, et en quantité et en surface, des publications si j’ose dire inouïes, devenues impensables aujourd’hui, sauf à dévoyer le journal.

   15) Et il faut que je rende encore plus hommage ici à Jean-Jacques Weber, ce journaliste d’envergure, ce politique éclairé, cet homme simple si bon et si humain. Si je devais englober d’une formule unique qu’il a toujours favorisé mes projets éditoriaux, mes deux cahiers sur le folklore, en 90-92 (je les réédite intégralement, aussi, sur le présent blog), en particulier, n’ont vu le jour que grâce à lui, je m’approprierais volontiers cette phrase universellement célèbre du Magnificat (pardon pour cet accès de solennité) : « Le Puissant fit pour moi des merveilles… » (Souriez, vous êtes filmé !) Ah, Président, que je suis joyeux de dire tout net ici que je vous suis redevable et reconnaissant ! Et depuis plus de cinquante ans !

Médaillé

   16) Pour me récompenser en quelque sorte de mon activité en faveur de la bonne cause culturelle polonaise, j’ai été nommé en 97 Chevalier dans l’Ordre du Mérite de la République de Pologne (celui institué en1974, pour les étrangers et Polonais vivant à l’étranger, pas le précédent, du même nom, datant des années 1920). A ce jour, je reste, dans le Bassin potassique, le plus jeune titulaire (42 ans) de cette distinction tout à fait sérieuse, que je dois à l’intervention auprès du président Alexandre Kwasniewski, auquel il m’a personnellement présenté, en tête-à-tête (à la Philharmonie de Varsovie), de Waclaw Janas, influent ami « d’Amitié franco-polonaise », ancien vice-ministre de la Culture et ministre plénipotentiaire auprès du Conseil de l’Europe, un des plus beaux carnets d’adresses du pays ; il a refusé le poste d’ambassadeur à Bruxelles, pour raisons de santé : quel dommage… J’ai en fin de compte accepté cette décoration surtout pour épater mon militaire grand-père Félix, qui me regarde de là-Haut, et qui a dû dire alors à ma grand-mère Victoria : « Regarde, mais qu’est-ce qu’il va encore nous faire, le petit ? » Je me marre, vous pensez bien… Mais quand même, je suis fier, je peux pas m’empêcher, je mentirais si je disais le contraire ; bref, c’est dit, alors passons… Cependant je dois quand même impérativement ajouter que, dans leur principe, je reste tout à fait réticent à l’égard des médailles, car si grosses sources d’injustices : il y a ceux qui les ont, et ne devraient pas toujours les avoir, et ceux qui ne les ont pas, et qui devraient les avoir…

La lecture est reine !

   17) Et maintenant, comme indécrottable prof encore et toujours désireux de transmettre, du savoir et des idées, je vous invite, surtout les plus jeunes, à lire et à ne pas zapper, à prendre le temps qu’il faut pour lire réellement, analytiquement ; ne soyons pas de ceux qui veulent avoir fini avant de commencer, ne cédons pas à la société-clic-presse-bouton, en tout cas mémpol n’est pas une machine à café… Merci pour votre amicale compagnie sur ce blog. Si vous aimez les Polonais, j’insiste : lisez, et posément ; lire est le vrai amour.

   18) Légende-photo : « selfie » décontracté du 24-09-23 ; je tiens beaucoup à la « touche espiègle-facétieux » qu’on ne manquera pas, pour me faire plaisir, de m’y voir, car on la retrouvera assez couramment dans le propos de mémpol, comme une sorte de marque de fabrique, un indispensable indice d’indépendance d’esprit et de liberté d’expression…

   19) Rédigé le 04-10-23 ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).

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Pozwolę sobie się przedstawić,

(skoro wypada to gdzieś zrobić…)

   1) autor « pamiętników polskich », zwanych w skrócie « mempol »,

   2) jestem Franciszek Szulc, w skrócie fsz.

W mieście

   3) Urodziłem się 01-07-55 w F68310 Wittelsheim, przy 16 rue Madame (a nie Marie, nie bez powodu…) Curie, w górniczym osiedlu MDPA (Mines domaniales de Potasse d’Alsace) Grassegert, rzut kamieniem od stadionu ASCA na północy i rzut kamieniem od sali wiejskiej znanej jako « Grassegert Hall » na południu.

   4) Mam polskie korzenie zarówno po stronie ojca, jak i matki, jestem synem, wnukiem i siostrzeńcem polskich górników, którzy wyemigrowali do Zagłębia Potasowego w 1927 i 28 roku, pracując głównie w kopalniach Rodolphe i Amélie I; mam powiązania rodzinne w kilku gminach Zagłębia, oprócz Wittelsheim, w Bollwiller, Pulversheim, Staffelfelden, Wittenheim i Ensisheim: naprawdę czuję, że pochodzę z całego Zagłębia…

   5) Oczywiście połykałem język polski od dziecka i jestem jednym z niewielu, którzy rozwinęli ten początkowy kapitał kulturowy… do tego stopnia, że uzyskałem bardzo skromny dyplom z języka i kultury polskiej na polskim uniwersytecie w Poznaniu (1977); nie jest to błyskotliwa kwalifikacja, ale wyraźnie wskazuje na obóz, w którym się znajduję, czyli tych, którzy kochają wiedzę i myślenie na własnych nogach.

W kaplicy

   6) Jeśli chodzi o religię, powiedzmy, że ze strony mojego ojca nic nie robiło się bez (polskiego) proboszcza, a ze strony mojej matki nic nie robiło się z proboszczem (byliśmy « normalnie » wierzący, ale antyklerykalni, trzymaliśmy się z daleka od duchownych, którzy, jeśli mogę tak powiedzieć, nie byli w zapachu świętości ; Nie przeszkadzało mi to jednak przez siedem lat (62-69) służyć do mszy za proboszcza Bieszczada (który podjął poważną próbę wciągnięcia mnie do seminarium, oczywiście polskiego, w regionie paryskim) w kaplicy St-Jean Bosco na pobliskim osiedlu Wittelsheim-Langenzug, gdzie zostałem ochrzczony, gdy miałem piętnaście dni.

W szkole

   7) Ukończyłem collège w Wittelsheim i liceum w Miluzie. Następnie studiowałem literaturę współczesną na uniwersytecie w Strasburgu, co moim zdaniem było dość gruntowne i z czego jestem bardzo dumny – naprawdę dobre, solidne studia! i które uważam za najlepsze z tego, co mam: to, czego się nauczyłem, jest moje, nie można mi tego odebrać. Oprócz francuskiego (należy tu ostrożnie używać partykuły niepełny, ponieważ nikt nigdy nie będzie w stanie mówić w całym języku) i polskiego, oczywiście, znam również niemiecki (z którego rozwinąłem również zainteresowanie dialektem alzackim: co? urodziłem się w Alzacji, jestem Alzatczykiem!), angielski i włoski, nie zapominając o łacinie.

W pracy

   8) Zawodowo służyłem Education Nationale przez czterdzieści dwa lata (75-17), głównie jako nauczyciel francuskiego, ale także, poza moimi ustawowymi obowiązkami, historii-geografii, łaciny, a nawet niemieckiego, a także wiedzy obywatelskiej, a nawet prawa pracy! Można więc powiedzieć, że moje doświadczenie w nauczaniu było dość bogate i zróżnicowane. Jest to tym bardziej prawdziwe, że uczyłem w collèges (zwłaszcza przez siedem lat w Wittelsheim-Mermoz: 84-91), a zwłaszcza przez dwadzieścia sześć lat w Wittenheim, najpierw we François-Mauriac (91-97), a następnie w Irène-Joliot (od 97 do 17), a także w lycées (Eseu, czyli specjalny egzamin wstępny na studia uniwersyteckie: 87-92) i na studiach licencjackich (jedenaście lat na Université de Haute-Alsace w Miluzie i tak, tak! na IUT w ramach szkolenia wstępnego (81-88), w tym przypadku na Wydziale Mechanicznym i Inżynierii Produkcji, oraz w Serfa (87-92), w ramach kształcenia ustawicznego dla dorosłych (w szczególności w ramach przygotowań do egzaminów konkursowych w celu rekrutacji kontrolerów i inspektorów poczty i telekomunikacji): mówiąc to, chcę jasno powiedzieć, że idea « promocji społecznej » była dla mnie bardzo interesująca, podobnie jak idea « Szkoły Drugiej Szansy », aby użyć bardziej ugruntowanego dziś wyrażenia.

W Maison des Jeunes

9) W wolnym czasie byłem bardzo zaangażowany w pracę społeczną: prezes MJC (czyli Maison des Jeunes et de la Culture) w Wittelsheim (prowadzonego przez naddynamicznego Władysława Łabowicza, w 1980 r.), następnie prezes-założyciel jego następcy Clpp (2008-13), członek-założyciel Maison du Mineur (1984 r, z moim przyjacielem Dominikiem Bannwarthem, przyszłym redaktorem naczelnym dziennika « L’Alsace »), wiceprezes « Amitié franco-polonaise » (pod przewodnictwem fenomenalnej Annabelle Wersinger z Wittenheim, w latach 81-13): Interesowałem się wieloma rzeczami (zbyt wieloma? ), od kultury popularnej po pomoc humanitarną.

W ratuszu

10) Byłem w bliskim kontakcie z René Arnoldem od 1968 roku, jako członek klubu filmowego MJC, który prowadził z wielkim sukcesem, aw 1977 roku zostałem najmłodszym członkiem rady miejskiej, której był atrakcyjnym (centrystycznym) burmistrzem, wybranym w pierwszej turze z listy « Entente communale ». Arnold był ważnym dorosłym wzorem do naśladowania w moich wczesnych latach. Nie powstrzymało mnie to przed wezwaniem do głosowania na Mitterranda w wyborach prezydenckich w 81 r. (mieliśmy już dość Giscarda…), co doprowadziło mnie do wstąpienia do PS lub Partii « Socjalistycznej » (w rzeczywistości nie dość socjalistycznej), aż do wyborów parlamentarnych w 88 r., kiedy to uwolniłem się – i do dziś! W 86 r., pod szyldem socjalistów, kandydowałem w wyborach regionalnych, co prawda na niekwalifikującej się pozycji, ale jako pierwszy obywatel Alzacji polskiego pochodzenia, który kandydował w wyborach ponadgminnych (mimo wszystko robiliśmy pewne postępy w integracji obywatelskiej, ale, jak mówią, nie było to łatwe, co za koszmar, bo miejsca były drogie).

W gazecie

11) Okoliczności (czy los?) podyktowały mi opublikowanie w « L’Alsace-Jeunes » (docelowym dodatku do gazety codziennej), w lutym 72 roku (nie miałem jeszcze siedemnastu lat!) pierwszego, ogólnego artykułu na temat Maisons des Jeunes et Culture (ośrodków młodzieżowych i kulturalnych). ) mój pierwszy artykuł, ogólny, na temat Maisons des Jeunes et de la Culture (od szkoły średniej uważano mnie za co najmniej bardzo dobrego w pisaniu; w 3e, w czasie poprawiania prac, nauczyciel regularnie odczytywał moją kopię klasie, w ramach hi, hi, słodkiego wspomnienia, pierwszego rodzaju gwiazdorstwa, jakby to powiedzieć… ale, co ciekawe, moje kostki nie puchły…).

12) Kilka tygodni po tej pierwszej publikacji (która zmartwiła moich rodziców: nie mogłem wyróżniać się z tłumu, to tylko doprowadziłoby do kłopotów) poznałem magnetycznego dziennikarza Jean-Jacquesa Webera, pseudonim jjw, który później zrobił wielką karierę polityczną (burmistrz, członek parlamentu, przewodniczący Rady Generalnej…), jedno z najbardziej decydujących spotkań w moim życiu. Nastolatek, którym wciąż byłem, dosłownie rzucił mu się na głowę, by zaoferować swoje usługi; chciałem nadal pisać do gazety i wyróżniać się w ten sposób, więc został moim mentorem jako korespondent lokalnej prasy, początkowo koncentrując się na wiadomościach interesujących młodych ludzi, a wkrótce, gdy tylko zdano sobie sprawę, że całkiem dobrze mówię po polsku, stał się koniem trojańskim dla kaczki w dużej polskiej « społeczności » w okolicy (szacowanej w 72 r. na maksymalnie 15 osób). Musiałem poprawić « współczynnik penetracji » gazety w tym swego rodzaju « indiańskim rezerwacie », gdzie Polacy nadal byli w dużej mierze zapatrzeni do wewnątrz. Na początku trochę ociągałem się z podjęciem się tej roli, ale potem w to wszedłem i teraz chcę to doprowadzić do końca, tutaj z wami, drodzy sympatycy.

Relacjonowanie « polskiego życia

13) Od ’72 do ’92 roku, w zależności od tego, co się działo i w wolnym czasie, udało mi się opublikować około dwustu artykułów na tematy polskie, od dość istotnych do bardzo istotnych. Publikuję je tutaj ponownie; stanowią one podstawę, pierwszy korpus, na papierze, tych « wspomnień ». Uzupełniam je całą serią nowszych tekstów napisanych na nośnikach elektronicznych (logicznie oznaczonych literą « e »), tak aby mniej więcej ująć całość zagadnienia: czego możemy się nauczyć ze stu lat (początek imigracji określam na rok 1924) polskiej obecności w alzackim dorzeczu potasu i w Miluzie?

Hołdy

   14) Muszę wyrazić uznanie dla humanistycznej życzliwości « L’Alsace » w latach siedemdziesiątych i osiemdziesiątych, dzięki której możliwe było wydanie szeregu publikacji, ośmielę się powiedzieć niespotykanych, promujących wiedzę o polskim partykularyzmie pod wieloma kątami, zarówno pod względem ilości, jak i powierzchni, publikacji, które byłyby dziś nie do pomyślenia bez postawienia gazety na głowie.

15) I muszę tu złożyć jeszcze większy hołd Jeanowi-Jacques’owi Weberowi, temu wielkiemu dziennikarzowi, temu światłemu politykowi, temu prostemu człowiekowi, który był tak dobry i tak ludzki. Gdybym miał podsumować w jednym zdaniu sposób, w jaki zawsze wspierał moje projekty redakcyjne – w szczególności moje dwie broszury na temat folkloru, w latach 90-92 (publikuję je również w całości na tym blogu), ujrzały światło dzienne tylko dzięki niemu – chętnie uczyniłbym moim własnym to powszechnie znane zdanie z Magnificat (wybaczcie ten wybuch powagi): « Potężny uczynił dla mnie cuda… » (Uśmiechnij się, jesteś filmowany!). Ach, prezydencie, jakże jestem szczęśliwy, mogąc powiedzieć tu i teraz, że jestem ci dłużny i wdzięczny! I to już od ponad pięćdziesięciu lat!

Zdobywca medalu

16) Aby w jakiś sposób nagrodzić się za działalność na rzecz dobra kultury polskiej, w 97 roku zostałem Kawalerem Orderu Zasługi Rzeczypospolitej Polskiej (tego ustanowionego w 1974 roku dla cudzoziemców i Polaków mieszkających za granicą, a nie poprzedniego o tej samej nazwie, pochodzącego z lat 20-tych XX wieku). Do dziś jestem najmłodszym w Zagłębiu Potasowym (42 lata) posiadaczem tego bardzo poważnego odznaczenia, które zawdzięczam interwencji prezydenta Aleksandra Kwaśniewskiego, któremu osobiście mnie przedstawił, Wacław Janas, wpływowy przyjaciel « Amitié franco-polonaise », były wiceminister kultury i minister pełnomocny przy Radzie Europy, który ma jedną z najlepszych książek adresowych w kraju; Odrzucił stanowisko ambasadora w Brukseli z powodów zdrowotnych: Jaka szkoda… Ostatecznie przyjąłem to odznaczenie głównie po to, by zaimponować mojemu wojskowemu dziadkowi Félixowi, który obserwuje mnie stamtąd i który musiał powiedzieć do mojej babci Victorii: « Patrz, co ten chłopak teraz zrobi?  » Śmieję się, jak możesz sobie wyobrazić… Ale mimo wszystko jestem dumny, nic na to nie poradzę, skłamałbym, gdybym powiedział inaczej; w każdym razie, to już zostało powiedziane, więc przejdźmy dalej… Muszę jednak dodać, że zasadniczo zachowuję całkowitą powściągliwość w kwestii medali, ponieważ są one tak wielkim źródłem niesprawiedliwości: są tacy, którzy je mają, a nie zawsze powinni je mieć, i tacy, którzy ich nie mają, a powinni je mieć…

Czytanie jest królem!

   17) A teraz, jako niestrudzony nauczyciel, który wciąż chce przekazywać wiedzę i idee, zachęcam was, zwłaszcza tych młodszych, do czytania, a nie zapamiętywania, do poświęcenia czasu potrzebnego na prawdziwe, analityczne czytanie; nie bądźmy ludźmi, którzy chcą skończyć, zanim zaczną, nie poddawajmy się społeczeństwu klikania-przyciskania-przycisku, w każdym razie mempol to nie ekspres do kawy… Dziękuję za przyjazne towarzystwo na tym blogu. Jeśli lubisz Polaków, nalegam: czytaj i czytaj powoli; czytanie to prawdziwa miłość.

18) Photo-caption: casual selfie z 24-09-23; bardzo podoba mi się « psotno-facetowy akcent », który z pewnością w nim dostrzeżesz, aby mnie zadowolić, ponieważ jest to dość powszechna cecha pracy mempola, swego rodzaju znak towarowy, nieodzowna oznaka niezależności umysłu i wolności wypowiedzi…

   19) Napisano 04-10-23; materiał chroniony prawem autorskim (francuska ustawa z 11 marca 1957 r.).

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