e V- Les Polonais et l’Ecole

Le dominicain Félix Bednarski :

… dans l’ombre du pape…

par fsz site polonais-et-potasse.com

   1) Pendant de nombreuses années, le dominicain Félix Bednarski, figure très remarquable, et attachante, a remplacé le curé Bronislaw Bieszszad, chargé d’âmes principalement des Polonais de Mulhouse et de Wittelsheim, quand en été celui-ci prenait des vacances, très fatigué par sa charge pastorale et son assez petite santé. Pendant un bon mois d’été, alors, c’était le dominicain qui disait la messe, en semaine le jeudi à 8h, et le dimanche à 11h30, après la messe dite communément des « Français » (sic), à la chapelle Don Bosco de la cité minière de F68310 Wittelsheim-Langenzug.

   2) Et moi ! j’ai été son enfant de chœur, souvent quelque peu désorienté par l’un ou l’autre gestes inattendus de ce curieux célébrant dans l’accomplissement du rituel de la messe.

   3) Je me suis toujours demandé par quelles raisons, restées mystérieuses, c’était lui qui venait pour accomplir une tâche si « en-dessous de sa condition », tâche d’une grande banalité dans une communauté pratiquante sans relief, et par là même négligeable, en particulier par un ecclésiastique de sa qualité. Ce genre de remplacement était ordinairement effectué par de jeunes ecclésiastiques qui étaient encore étudiants et au début de leur prêtrise. Or le père Félix présentait un tout autre profil : il n’était pas étudiant, mais professeur ; et quel professeur ! Peu en prise avec choses matérielles, l’esprit constamment décalé, ailleurs, dans son érudition, ou Dieu sait quelles réflexions.

   4) Félix est né le 29 octobre 1911 dans une famille de paysans près de Zolkwi, sur les actuelles limites de l’Est. Dès l’adolescence, il est entré dans un monastère, et en 1936 il a prononcé ses vœux sacerdotaux. Deux mois avant que la guerre n’éclate, il a soutenu sa thèse de doctorat à l’Université pontificale St-Thomas d’Aquin de Rome.

   5) Pendant l’Occupation, il a d’abord séjourné à Lwow, où il a été catéchiste et aumônier à l’hôpital militaire. Ensuite, il a enseigné clandestinement la religion et la philosophie à Zolkwi et à Cracovie.

   6) Après la guerre, il a été professeur et directeur de la chaire d’Ethique de la Faculté de philosophie de l’Université catholique de Lublin (abréviation : KUL). Son successeur à ce poste a été un certain… Karol Wojtyla !

   7) Pendant la période 1956-86, il a été professeur de Théologie morale à la Faculté de Théologie de l’Université pontificale St-Thomas d’Aquin (ndt : ce dernier est proclamé docteur de l’Eglise dès le milieu du XVIème siècle, puis patron des universités catholiques, par Léon XIII), connue aussi, le plus facilement, sous le doux nom d’ « Angelicum » (ndt : « avec les anges »).  Il a participé aux travaux du Concile de Vatican II et il a œuvré dans la Congrégation pour l’Enseignement de la Foi.

   8) Il a été le postulateur général du processus de béatification de la reine Edwige (de Pologne) ; en outre il a été confesseur dans la basilique Ste-Marie Majeure de Rome, où les dominicains se consacrent aux pénitents. Il rencontrait souvent Jean-Paul II, qui le désignait comme son « cher prédécesseur à la Chaire d’Ethique de Lublin ». Il rendait de menus services discrets à Sa Sainteté, comme une sorte « d’Eminence grise », aidant son ami à ne pas être déconnecté du réel par le Système dont il était le centre.

   9) Retraite. En 1993, il est rentré définitivement en Pologne. Il a passé les dernières années de sa vie à Cracovie, au monastère de la Sainte-Trinité. Il a été confesseur et aumônier des scouts, avec lesquels il s’est lié dès ses années de première jeunesse.

    10) Le Père Félix Bednarski est décédé le 1er février 2006, à près de 95 ans. Il a été un intellectuel estimé, et une des figures les plus hautes en couleurs chez les dominicains polonais.

   11) Humour. On a conservé à son propos nombre d’anecdotes, et des traits d’humour. Par exemple, vers la fin de sa vie, il a dit, à propos de l’actuelle Cracovie : « Oh ! on voit que maintenant les gens sont plus pauvres : dans les rues, il y a si peu de fiacres. » Autre historiette amusante : quand le prieur du monastère, à Cracovie, lui a sèchement interdit de nourrir les pigeons sur le rebord de fenêtre de sa cellule, il n’a pas obéi ; « Père Félix, pourtant je vous ai dit de ne pas nourrir de pigeons ! », lui a rudement rappelé le prieur, voyant le religieux se tenir à sa fenêtre ouverte et donner à manger de plus belle à des volatiles malicieusement choisis. « Et ça, ce ne sont pas des moineaux ? », a demandé innocemment le Père Félix.

   12) Source. Pour écrire ce texte, j’ai traduit, aux paragraphes 4 à 11, de larges extraits d’un article illustré (par des photos de Maciej Chanaka) mis en ligne par les dominicains polonais le 01-02-14 à 21h21, à l’occasion du huitième anniversaire de la disparition du cher ecclésiastique, sous le titre : « L’humour et la foi de Félix Bednarski (…) ».

Compléments :

   13) Pour enrichir la connaissance que l’on peut avoir de notre Félix, voici ce que je peux ajouter, à titre tout à fait personnel, soit que l’intéressé me l’a dit, soit, encore mieux, qu’il me l’a écrit, dactylographié (sur papier-pelure : on fait avec de petits moyens), dans un français limité mais courageux, que j’aide légèrement ici, en réponse à des questions écrites que je lui ai posées, spécialement dans l’automne 1991.

   14) a) « Je suis dominicain depuis1927, très content et heureux. J’ ai rédigé ma petite biographie de ma vie comme scout sous le pseudonyme de Hm (= scoutmestre) Wojciech Szczesny, intitulée : «  W kregu wspomnien harcerskiej piosenki » ( pol, très mot à mot : « Dans le cercle des souvenirs d’un chant scout» ; ndt : l’inutile verbosité naturelle du polonais est ici flagrante, et… désolante : comment voulez-vous donc qu’on prenne au sérieux, dans la vie ordinaire, des gens qui expriment si peu de sens avec autant de mots ? Tout ça pour dire : mes souvenirs de scout !).

  1. b) Depuis 35 ans, je suis à Rome.
  2. c) J’ai enseigné l’éthique à la Faculté de Philosophie de l’Université catholique de Lublin en 1949-56. Après mon départ, mon successeur a été Karol Wojtyla, jusqu’à son élection à St-Pierre comme Pape Jean-Paul II. J’ai été étudiant de l’Université de St-Thomas à Rome en 1937-39, et j’ai reçu le titre de docteur en Théologie.
  3. d) Depuis 1956 jusqu’en 1986 j’ai été professeur de Théologie morale à cette Université.
  4. e) Depuis 1982, je suis confesseur pour les Polonais, Italiens, Français, Allemands.
  5. f) J’ai remplacé le Chanoine Br. Biesczczad à Mulhouse et comme chapelain des scouts à Urbès pendant ses vacances, de 1957 jusqu’en 1984.
  6. g) Mes souvenirs de la « Polonia » du Bassin potassique sont peu nombreux.
  7. h) La situation de l’encadrement religieux et scolaire de l’immigration polonaise est trop compliquée pour être présentée ici. J’ai écrit un article (en polonais) dans « Ateneum kaplanskie » (fr : « sacerdotal ») de 1959, pp 388-394 sur : « Duszpasterstwo polskie w Anglii i we Francji » (fr : « La pastorale polonaise en Angleterre et en France » ).
  8. i) En français, j’ai écrit une dissertation, « L’expérience, dans l’éthique eudémoniste », et quelques articles. »

   14) Le père Félix m’a également fourni l’une ou l’autre précisions, sur l’un ou l’autre ecclésiastique polonais qui ont eu à faire dans le secteur Potasse-Mulhouse.

  1. a) Sur l’abbé Iwanicki, en résidence à Pulversheim au début des années 30 : « L’abbé Iwanicki après la guerre a été professeur de théologie à l’Académie de Théologie catholique à Varsovie, et depuis 1953 il a été recteur de l’Université catholique de Lublin (pol : « KUL »).
  2. b) Sur mgr Kubina, qui a visité les Polonais du Bassin et Mulhouse en 1934 : « Après la guerre, il a été le chef des chapelains des scouts. »
  3. c) Sur mgr Rubin, en visite dans le même secteur en 65-66 : « Le + cardinal Rubin, en tant que scout, a été mon ami. J’ai une photo de lui à Urbès, parmi les scouts. »

   15) Sur le sujet de cet article, j’ai déjà fourni quelques indications dans mon article, disponible sur ce blog, intitulé : « Marc Blaszczyk à Rome » ; on voudra bien s’y reporter.

   16) L’Angelicum, où Félix a enseigné, est aussi le cadre universitaire dans lequel Wojtyla, sous la direction d’un « thomiste strict » (sic), a préparé sa thèse de doctorat en théologie sur  « La foi dans la  pensée de St-Jean-de-la-Croix » un mystique espagnol de la Renaissance, déclaré docteur de l’Eglise.

   17) Quatre photos pour illustrer cet article :

  1. a) Au début des années 60, Czeslaw Blaszczyk et son épouse Angèle reçoivent Félix à déjeuner dans leur cuisine du 3 rue du Coucou, à Wittelsheim-Langenzug ; l’extraordinaire cliché est dominé par une étonnante, troublante, lumière, qui semble apportée par le prêtre, comme une aura, allez donc savoir…
  2. b) Félix en camp scout, avec sollicitude à côté d’un gamin à éduquer ; le cliché restitue tout à fait l’atmosphère d’Urbès, à la « grande époque», c’est-à-dire du temps de Paul Wisniewski, cette « locomotive » qui n’a jamais été totalement remplacé, après son accident mortel de la route en 1962.
  3. c) Félix pendant l’audience privée accordée à sa demande par le bienveillant et patient Jean-Paul II au scout Zuraw, de Mulhouse, désireux de faire part « à Pierre » (sic) de ses supputations et spéculations en astronomie, dans les pas de Copernic et de Kepler ; la stupéfiante scène se passe, vraiment, on ne rêve pas, au Vatican, le 22-10-86 ! Je tiens les photos de Zuraw lui-même, je ne blague pas.
  4. d) Votre serviteur, au format « petit répondant-servant de messe… Franio très cher » (sic) photographié par le père Félix « himself », svp !, un dimanche après-midi dans l’été 63 (j’ai 8 ans), au cours d’une promenade en forêt, à la quelle nous accompagnait Jean-Luc Sturm (né en 52), voisin de mon grand-père rue Poniatowski à Grassegert, et alors mon fréquent camarade de jeu ; eh oui ! j’ai été pris en photo par Félix, j’ai eu bien de la chance…

   18) Ma première rencontre avec le Père Félix date de juillet 62, soit un mois avant le trouble décès de Marylin Monroe et trois mois avant l’ouverture du Concile de Vatican II par « le bon pape » Jean XXIII. Je viens d’avoir sept ans, l’âge dit « de raison ». Je demande au prêtre comment mes camarades servants de messe et moi devons faire notre « travail » ; il me répond : « Tant que je ne tombe pas de l’autel, tout ira bien. » Le ton est donné, ça commence bien, il faut composer avec quelqu’un de déroutant, surtout pour de jeunes enfants comme nous étions, qui à notre âge avions avant tout besoin de consignes claires et précises. C’était pas l’idéal… Je me demande s’il n’en rajoutait pas, par jeu, sciemment, dans le genre « professeur Tournesol » distrait-étourdi ? mais, pour moi, plus tête « ailleurs » que tête « en l’air », attention ne confondons pas, ne nous trompons pas, ne nous laissons pas tromper, peut-être… Ah, ce Félix le mandarin qui semblait parfois ajouter des formules en grec dans sa messe, comme du poivre dans la soupe…, il n’était peut-être pas aussi à côté de ses pompes qu’il pouvait le sembler.

   19) Nous étions tout gamins : à la fin de la messe, pendant le chant final, le canonique « Boze, cos Polske… », devant l’autel, le dos tourné aux fidèles, d’un regard oblique nous scrutions les mouvements désordonnés et irrépressibles de la  proéminente, si proéminente ! pomme d’Adam de Félix ; j’avais l’impression de voir de profil le cou d’un dindon tout rouge d’afflux sanguin, qui s’exclame… dans sa basse-cour ; j’avais un mal de chien à réprimer un souverain fou-rire (enfant : cet âge est sans pitié, ne l’oublions pas) qui, dans la situation, aurait été intempestif au possible, un scandaleux attentat contre l’ordre rituel ; bref, à ce moment-là, je me payais sa tête.

   20) D’un Félix l’autre : mon grand-père maternel, qui portait le même prénom, anticlérical bon teint, mais plein d’une généreuse humanité, et de vigoureux sentiments patriotiques, s’est plus d’une fois vanté à d’avoir fait tomber la soutane au dominicain, de l’avoir habillé en civil, c’était exceptionnel sous Pie XII, et de l’avoir emmené à une partie de pêche à la rivière Doller à Reiningue, village limitrophe de notre « si bon » Wittelsheim.

   21) Pour circuler, le grand-père Grenda, mari de la cuisinière attitrée des prêtres polonais à Wittelsheim (sa tombe au cimetière de Wittelsheim va incessamment disparaître, car il n’y a plus de famille pour renouveler la concession : voilà où on en est déjà, de la « trace polonaise » dans le Bassin potassique…), rue Sobieski, prêtait à Félix un assez haut vélo proche d’un vélo hollandais. Rue du Château d’eau, un jour, j’ai vu l’intéressé en équilibre précaire sur la machine, haut perché, et j’attendais le moment qui me semblait inévitable où la soutane si encombrante se prendrait dans une roue et où il se casserait la trogne d’une chute spectaculaire ; eh bien, cela ne s’est pas produit, Félix a réussi à rouler jusqu’à la chapelle de Langenzug. Ce que je viens de raconter, quand je l’ai dit récemment à Lew Bogdan, ce dernier m’a répondu qu’il arrivait à Félix de se taper bravement  la trotte de Mulhouse à Wittelsheim à pied, pour y remplir son office. C’est là que j’ai réalisé que avons côtoyé des ecclésiastiques dont au fond nous ne savions presque rien des conditions de vie quotidienne ; comment reprocher ainsi à Bieszczad sa voiture, une 2cv Citroën, puis une VW « coccinelle », comme des manquements au vœu sacerdotal de pauvreté : vu le service qui lui était imparti, il ne pouvait s’en passer, en fin de compte… Mais sa bouche pleine de dents couronnées en or, ça, c’est une autre affaire, ça passe plus difficilement…

   22) J’ai déjà dit combien Félix s’est trouvé proche ami de Wojtyla. Il le connaissait suffisamment pour être, dès le lendemain de l’élection, c’est-à-dire le 17-10-78, le seul capable de fournir aux journalistes, fébriles d’en apprendre un maximum sur le nouveau pape, auquel on ne s’attendait pas, une bibliographie digne de ce nom de ses publications. Le fait est du reste attesté dans le livre en français de Joseph de Roeck, « Jean-Paul II », publié en 1978 (dès 78 : une performance !) aux éditions du Cerf, à Paris ; voir à la page 125.

   23) Cette histoire de bouquins me fait penser à rappeler que Félix, pour que je me souvienne bien de lui, m’a offert dès mes 8 ans un livre, en polonais, de Janusz Meissner, intitulé « Szkola orlat » (fr : « L’Ecole des aiglons », et aussi comme de bien entendu pour m’insuffler le goût du scoutisme ; je l’ai toujours, dans le rayon « polonais » de ma bibliothèque. J’ai souvent repensé, peut-être ai-je fait un rapprochement exagéré, à cet ouvrage quand je faisais étudier à de jeunes adolescents de 12-13 ans « L’enfant et la rivière » de Henri Bosco, une sorte de « robinsonnade » au lexique aussi soigné qu’un récit d’enfance de Colette, où le gamin-héros aventureux apprend par lui-même, en autodidacte, la vie et le monde, au contact de la nature généreuse, étonnante, et finalement poétique, source de bonheur, c’est-à-dire de sain équilibre et sain optimisme.

   24) Pour bien imprimer dans mon esprit qu’il avait été un familier du pape, qu’il avait eu au pontife un accès privilégié, au téléphone, depuis sa retraite cracovienne, Félix n’a pas été peu fier de me raconter, enjoué, entre autres, que Wojtyla l’appelle un soir très-très tard, pour lui dire : « Ecoute, il y a paraît-il des Polonais pris de boisson dans un parc où ils ont été cueillis par la police pour avoir détérioré des statues ; va vite voir ce qu’il en est ; tu te rends compte, si on dit que les Polonais sont des sauvages qui vandalisent les œuvres d’art romaines… » Le message du retraité est clair : dans l’ombre du pape ami, ou de l’ami- pape, il lui a été une discrète petite souris utile, cela a été pour lui « que du bonheur », une formidable grâce, divine…

   25) Brièvement de passage à Cracovie en septembre 22, Marc Blaszczyk a voulu se recueillir sur la tombe de Felix, le cicérone de son voyage à Rome en février 81 (voir sur ce blog notre article à ce sujet), au cimetière Rakowicki ; mais il n’a pas eu le temps de trouver le carré des dominicains ; tout ce qu’on peut dire est qu’il repose non loin du caveau de Jan Matejko, le grand peintre romantique polonais spécialiste des scènes célèbres de l’histoire du pays. Comme consolation, Marc a quand même retrouvé une infirmière qui a soigné Félix en fin de vie, et qui lui a dit en avoir gardé un excellent souvenir.

   26) Quand il m’écrit, en français, Félix m’apostrophe d’un « Moj Ukochany Franiu ! » Traduire par : « Mon bien-aimé… », comme le veut, littéralement, le dictionnaire, c’est sans doute commettre un abus de langage ; « cher, ou très cher » sont des formules qui me semblent pouvoir suffire ; mais l’élan hyperbolique de l’auteur pose quand même une vraie, lourde, question : quelle affectivité pour « les vies consacrées «  (sic) ? quel équilibre du cœur ?

   27) Rappelons, par acquis de conscience, que l’Ordre des dominicains a été fondé à Toulouse par St-Dominique au XIIIème siècle. Il prétend obtenir des conversions « par la parole et par l’exemple ». On l’appelle donc aussi : Ordre des Frères Prêcheurs (ou « op »). « L’ordre des dominicains est né dans une auberge », « c’est une manière d’être, hospitalière et conviviale », souligne le théologien strasbourgeois Sébastien Milazzo, dans « L’Alsace du 15-07-23.

    

   28) Terminé le 20-11-23, augmenté le 28-01-24 ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).

Cet article a 3 commentaires

  1. Francis Szulc

     » FELIKS… et les… BEATLES! Lew Bogdan Jedrzejowski, le fils aîné du maître et de la maîtresse polonaise de Wittelsheim, qui a bien connu notre dominicain, m’adresse ce mardi 30-01-24 le message suivant, en réaction à mon article publié hier soir: « Emouvant cette mémoire de Feliks B. Emouvant aussi les brefs récits de tes souvenirs avec lui. A la fin des années 70, j’étais en « prospection » en Italie pour le Festival de théâtre de Nancy. Je lui ai rendu visite au Vatican – il m’a reçu dans sa petite chambre bourrée du sol au plafond de livres et diverses paperasses, mais aussi de disques. Soudain, croyant sans doute me faire plaisir, il a sorti de sous les fagots, un disque des Beatles… Surprenant et attendrissant Feliks… » Joyeux merci à toi, Tini (c’est le surnom de Lew Bogdan), pour ta contribution, qui rappelle que Félix, qui était un pédagogue, avait le souci d’être, ou de rester, en phase avec les jeunes. fsz

  2. Francis Szulc

    Ah oui, j’oubliais: en polonais, Félix, s’écrit Feliks.
    ; choisissez.

  3. Francis Szulc

    Le vendredi 02-02-24, à 22h48! Marc Blaszczyk est encore d’attaque pour m’écrire, sympa et instructif à la fois, ce qui suit:
    « J’ai lu le passage (de ton article) où Tini a vu Feliks venir à pied de Mulhouse à Wittelsheim.
    Je confirme: nous aussi, mon père (Czeslaw) et moi, en rentrant de Mulhouse, en 4ch, nous avons vu (une fois) Le Père Feliks marcher (en direction de Wittelsheim), à la sortie de Lutterbach, au niveau de l’actuelle « Cité de l’Habitat »; la nationale 66 n’était pas encore mise à quatre voies. »
    J’ai lu également le commentaire de Tini où le Père Bednarski lui met sous le nez un disque des Beatles: surprenant!

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