1) Le président du Conseil général est amené à signer, ès qualité, divers textes « promotionnels », de patronage, des éditoriaux, des préfaces, etc, mais aussi des allocutions, pour « booster » le succès auprès du public de tel ou tel produit, surtout de nature culturelle, ou même artistique.

   2) Ancien journaliste, jjw écrit, presque toujours, ses textes lui-même : il n’a besoin de personne pour ça…

   3) Pour rendre compte de cet aspect de l’activité présidentielle, où il revient à l’intéressé de prendre du recul, de la hauteur, on pourra redécouvrir ci-dessous, deux préfaces complémentaires, la première pour le livre du géographe universitaire Gabriel Wackermann (« Le pays de la potasse, des lieux et des hommes », Le Verger éditeur, 1989.), la seconde pour la compilation de photographies de Christophe Meyer encadrée par des textes de Jacqueline Julien (« Haute-Alsace – Haut-Rhin », coll « Richesses de France », éditions EDL, 1993.)

   4) Dans ce genre de production, la gageure est d’échapper à la platitude et au conformisme, et de tenir un propos relevé, qui a du nerf. Pour Wackermann, jjw trouve les lignes de fuite de sa proximité autobiographique avec le sujet et de son engagement politique. Pour Meyer, on le voit pour le coup se faire poète, filer la métaphore, en l’occurrence musicale ; il m’a laissé entendre, en « artisan» de l’écrit, qu’il n’était trop mécontent de son résultat, comme un ténor (Il n’y en a presque plus, dans la  politique française actuelle, le prosaïsme règne en maître, quel ennui !) sortant de scène après avoir tenu la forte note le plus longtemps possible. Nous y voilà : cette forte note est une déclaration, un hymne du fier Alsacien Weber à son « territoire », à son « terroir » ; et Weber n’est jamais aussi bon que quand il aime et flamboie, tout bonnement ! fsz, le 27-12-23.——————————————-