e-mémpol IV – le saviez-vous ?

par fsz –site polonais-et-potasse-com

   1) Eh oui, ça ne devrait plus l’être depuis longtemps, et pourtant ça reste une sorte de révélation, presque ! Mulhouse a sa relique de St-Jean-Paul II !

   2) Mini-relique, soit : une infime pincée de cheveux, blancs, en effet (Le Vatican les lâche, il faut dire, seulement du bout des doigts, avec grande parcimonie.) ; mais relique, bel et bien, réelle, quand même !

   3) Elle se trouve en l’église catholique St-Etienne (construite sous le second Empire, dans une magnifique et impressionnante unité stylistique néogothique, inspirée par les plans de la cathédrale de Reims elle-même !), de la rue de la Sinne, en face de la place de la Paix (A ne pas confondre avec le temple du même nom, place de la Réunion.).

   4) Elle, la relique, est sertie sous verre dans un présentoir en grès rose des Vosges (De rigueur, en Alsace, évidemment !), qui règne désormais sur la chapelle Ste-Cécile (La première à droite, après celle du Rosaire, en prenant le déambulatoire « à chapelles  rayonnantes » (sic) autour du maître-autel).

   5) Pour vous, donc : cette évocation de faits, avec digressions sur des personnes, liées à ces faits.

En souvenir du 11 octobre 1988.

   6) L’inspirateur de l’établissement de la relique dans son lieu est  Patrick Koehler, chanoine, ancien recteur du pèlerinage de Thierenbach, puis de celui Ste-Odile, et qui est actuellement revenu à Thierenbach. Dans la période où il a en outre été incidemment curé de St-Etienne, il a voulu que le Mulhouse catholique, et au-delà, se dote d’un souvenir, pérenne, de la visite du pape Jean-Paul II à la « Manchester alsacienne » (sic), métropole du labeur protéiforme des hommes de bonne volonté.

   7) Partout où il est passé, Koehler a, entre autres, laissé de lui le sentiment qu’il a besoin, pour se sentir tout à fait à l’aise, pour donner sa pleine mesure, de se mobiliser vers la réalisation de projets qui dépassent la routine ecclésiale ; je tiens à dire qu’à ce titre  il m’est fort sympathique, et ce du reste depuis une vingtaine d’années déjà .

   8) Et fort sympathique il m’est en outre car il a de la personnalité et du Verbe ; par exemple, quand je lui annonce la publication du présent article, et qu’il y sera cité, et plus d’une fois, il me lance simplement : « Le nom des fous est partout ! » ; et au-delà des boutades, je le trouve intéressant par le fond de sa prédication, par exemple quand il dit qu’en matière de foi il faut en ce temps revenir à l’essentiel ; et surtout quand il assène abrupt : « Il ne faut pas courir après le monde. » ; les chers solitaires de Port-Royal de mes études, gens austères et sans concession(s), ne sont peut-être alors pas bien loin…

   9) Au-delà de la sympathie, et même de la reconnaissance que j’ai pour l’homme d’accueil, et donc pour le vrai prêtre qu’il est, je trouve à propos de prendre sérieusement en considération ce que préconise Patrick Koehler, surtout quand il ose s’inscrire en faux contre le consumérisme tellement déformant et dans l’air, pollué, du temps ; jugez plutôt ; quand je lui demande, par courtoisie en cette saison, car on n’a plus que ça à la bouche, s’il a déjà arrêté les dates de ses congés d’été, il me rétorque vivement : « Je n’ai pas de congés, chez moi on n’en prenait jamais, les pauvres ne peuvent pas en prendre, d’ailleurs ; de quoi est-ce que cela a l’air si les ecclésiastiques sont dans les hôtels, alors qu’il n’y en a plus dans les monastères ? Si je me sens fatigué, je me couche plus tôt, c’est tout. » Moi qui ai accoutumé pendant une longue période de dire que vivre, c’est être à contre-courant, avec lui je suis servi, avouez !

   10) Revenons-en au sujet principal : le pape Wojtyla, pour clore une visite pastorale aux départements de l’Est (aujourd’hui, on pourrait dire du Grand-Est), a célébré au stade de l’Ill, devant une assistance estimée à dix-huit mille personnes, réunie sous une pluie battante et ininterrompue, tout le monde en est resté marqué, une messe, le mardi 11 octobre 1988, en fin d’un après-midi gris et sombre.

Et d’un double centenaire !

   11) Pour caler de manière opportune la cérémonie d’introduction de la relique sur l’agenda, Patrick (si je puis me permettre cette familiarité…) a voulu qu’elle intervienne dans l’année 2020, centenaire à la fois de la naissance de jp2 et de Mgr Charles-Amarin Brand, enfant de la paroisse St-Etienne, sans la persévérance de qui l’étape de Mulhouse n’aurait sûrement jamais été agréée par le service des voyages pontificaux (Ce prélat est celui même qui a présidé en 82 les obsèques de la princesse Grace de Monaco. Koehler me dit à son sujet : «  Notre confiance réciproque était grande. » ; cette parole n’est évidemment pas anodine, si on la prend dans le contexte diocésain troublé de ce printemps 2023.)

   12) Mulhouse, dans l’apparat des grands jours, a accueilli la relique le 20 octobre 2020. Koehler, maître de cérémonie, a eu pour la circonstance un entourage relevé, en particulier par la présence de Mme le Maire Michèle Lutz, de Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, et surtout de Mgr l’archevêque Celestino Migliore, nonce apostolique à Paris (autrement dit l’ambassadeur du pape François en France), porteur du nouvel objet  offert à la vénération des fidèles.

   13) Comment finir ce propos, sinon en faisant valoir que l’église St-Etienne, en tant que détentrice de cette relique, qui reste quand même rare, est à considérer comme un sanctuaire privilégié, de Mulhouse, et très loin à la ronde ?

Le Fauteuil blanc !

   14) Le lourd et raide fauteuil blanc capitonné en novopan, en fait un trône, qui fait face au reliquaire, dans la chapelle Ste-Cécile, a suscité des interrogations. Est-ce le vrai ou un faux ? Est-ce celui sur lequel jp2 était effectivement assis pendant la messe de Mulhouse, ou bien est-ce un fauteuil dans lequel il aurait dû s’asseoir, et ne s’est finalement pas assis (On ne sait trop pourquoi, d’ailleurs.) ? La réponse sûre et certaine à la question est apportée par Koehler : c’est le vrai fauteuil (un peu comme on a pu dire, de tel bout de bois que c’est un bout de la « vraie » Croix) ! Un dimanche matin qu’il m’a trouvé, comme depuis bientôt deux ans, m’appliquant à quelques instants de bonne vraie méditation, installé dans le fameux fauteuil, don Pascal Boulic, le curé actuel, émanant de la communauté Saint-Martin, m’a laissé entendre que je me trouvais à la place du pape ; première nouvelle ! je n’en revenais pas et j’ai quand même réussi à lui répondre que je n’en demandais pas tant ; et chacun a eu un petit sourire. Il reste de tout cela qu’à un certain degré le siège constitue peut-être lui aussi une relique ? Le vicaire de la paroisse don Armand d’Harcourt a cru, à son tour, de mise de me taquiner, ce qui entre nous passe pour de bon ton, en me faisant lui aussi remarquer que je me suis mis sur mon séant à l’endroit où a siégé (le temps d’une messe) le pontifical postérieur : je le mentionne en essayant de tourner le dire vers le rire, afin surtout d’épargner au fier fauteuil de devenir un trop facile, et futile, fétiche.

Et Vierge noire !

   15) Pour faire vitrine de la présence de jp2 dans l’église, j’ai eu, à la suite d’un certain concours de circonstances sur lequel je reviendrai ailleurs, l’honneur de lui offrir, comme une icône signalétique, une reproduction de la Vierge noire polonaise nationale de Czestochowa, qui a été suspendue à la grille de l’entrée de la chapelle Ste-Cécile, où se trouve la relique. On se souvient en effet combien ce pape vénérait la mère de Jésus, combien la dévotion mariale constituait en quelque sorte le socle de toute sa pratique religieuse si concentrée, si intense.

   16) L’introduction de ce tableau datant des années 1920, et resté en parfait état, ce qui est rare, a eu lieu après la messe du soir le vendredi 16 juillet 2021, à l’occasion de la fête de Notre-Dame du Mont Carmel (en Terre Sainte), lors d’une cérémonie de belle allure, présidée le curé du lieu, qui était alors encore pour quelques derniers jours Patrick Koehler.

    17) Cette Vierge à l’Enfant rappelle aussi que Mulhouse a connu il y a près de cent ans une immigration polonaise notable, en complément de celle, massive, qui a été utilisée pour l’exploitation du gisement de potasse voisin, à moins de 10km de la Tour de l’Europe, dans le périmètre de l’actuelle  communauté de communes dite M2A.

Le parvis : hommage à Charles-Amarin !

   18)  La cérémonie du 20-10-20, quant à elle, a comporté un second acte essentiel, le dévoilement de la plaque toponymique à fond émaillé bleu roi dédiant le parvis pavé  de l’église à la mémoire de Mgr Charles-Amarin Brand, archevêque émérite de Strasbourg.

   19) Chaque fois que j’entre dans la chapelle à la relique, je vois l’effigie de ce prélat, et spontanément je le remercie en pensée de toute l’action caritative qui a pu se déployer à partir de l’Alsace grâce à lui au bénéfice des plus nécessiteux de Pologne, il y aura bientôt quarante ans.

   20) Je saisis avec opportunisme le prétexte qui s’offre à moi ici de lui rendre l’hommage personnel qui, me semble-t-il, lui est dû. Plusieurs fois, en bonne partie grâce à la secrétaire particulière de mgr, Mme Michèle Cardoso, préposée à l’accueil des visiteurs, si rompue à la diplomatie d’antichambre, j’ai été reçu par Brand dans son bureau de la rue Brûlée en tant qu’accompagnateur amical et « vice-président » (sic) d’Annabelle Wersinger, présidente de  l’association surtout humanitaire et accessoirement culturelle « Amitié- franco-polonaise » de F68270 Wittenheim, qui s’est incroyablement engagée, donnée ! pour soulager la misère matérielle dans le pays d’origine, pendant une trentaine d’années sans repos ni relâche, à partir du 13-12-81, date de l’instauration de l’état de siège en « République populaire » (sic) par le général Adalbert (pol : Wojciech) Jaruzelski, resté à la postérité comme « l’affreux » général aux lunettes noires… que « Mimi », alias François Mitterrand, grand réaliste à ses heures, a quand même reçu officiellement, au-delà de toute diabolisation « idéologique », un peu, mais un peu seulement, comme Sarko a reçu  le colonel Khadafi (un autre militaire…), mais en beaucoup plus sobre et maîtrisé, bien sûr.

   21) Brand, et il n’a jamais eu à s’en repentir ! a misé sur  Annabelle, pourtant une laïque, qui s’offrait à cet égard avec feu il est vrai, pour répartir au plus judicieux en Pologne les fonds significatifs par lesquels l’archevêché entendait manifester une générosité bien présente et agissante à l’égard des populations catholiques de l’Europe de l’Est, démunies dans le contexte d’une économie de pénurie, d’une consommation sévèrement insuffisante, même, sur le plan sanitaire, dramatiquement insuffisante.

    22) Le prélat profitait en outre de nos visites pour recueillir, sans trop avoir l’air d’y toucher, notre « ressenti » sur les « prestations pastorales » des différents prêtres « importés » de Pologne par l’archidiocèse pour faire face à la pénurie, grandissante, de desservants pour les paroisses. On a souvent eu des abbés qui ont eu du mal à s’adapter aux mentalités alsaciennes, on peut difficilement le cacher. A décharge, il aurait peut-être fallu « sensibiliser » un tant soit peu les intéressés à ce qui les attendait sur le terrain, un « terrain » avec lequel il allait leur falloir composer un minimum ; composer et non imposer, ce qui, pour le moins, ne faisait pas partie de leur « culture » originelle.

   23) Outre les deux sujets sérieux de nos entretiens –action humanitaire en Pologne, et ecclésiastiques polonais en Alsace-, Brand se donnait avec moi un peu de récréation, en lançant une ou l’autre allusions politiques, qu’on n’attendait pas d’un homme surtout connu pour sa retenue, sa prudence, et sa patience. J’avais des réparties un peu vives de jeune homme : il ne détestait pas cela, dans le fond, ça le changeait de …la langue de bois, ambiante et émolliente.

L’archevêque liquoriste !

   24) A ses rares moments de décompression, le prélat, c’était un secret, à l’archevêché, secret de polichinelle évidemment, aimait fabriquer (pour se changer du vin de messe ?) dans un réduit discret de la maison, de la liqueur, de l’eau de noix, Nusswasser en allemand (avec un o ouvert à la place du a, en alsacien de Mulhouse). Michèle m’en a fait goûter ; le breuvage était très réussi ; il était évidemment de rigueur de se sentir un privilégié quand on avait bénéficié d’une dégustation, ben voyons ; j’aurais dû en siffler plus, quand j’y repense !

   25) Presque toujours, à la fin de ces heureux échanges avec Mgr, dans les toutes dernières secondes, il mettait dans la main de Bella, pour « ses » pauvres, plusieurs conséquents billets de banque, qu’il était hâtivement allé chercher dans une belle armoire : il tenait beaucoup, selon l’expression consacrée, à « prélever sur sa cassette personnelle » afin de contribuer effectivement à l’effort de « guerre », autrement dit pour joindre le geste à la parole, donner l’exemple.

   26) On peut dire que Charles-Amarin savait y faire avec les gens, sous ses allures minimalistes, savait se les mettre dans la poche. On peut dire aussi qu’il avait les moyens de sa politique, l’Eglise d’Alsace n’étant pas spécialement ressemblante à Job sur son tas de fumier (et tant mieux)…  Ce qui me reste, c’est que son désir de faire du bien, le Bien, sur un certain fond de douce mélancolie, était parfaitement sincère, et appliqué.

La relique, et autour, en 16 photos

   27) Suivez le guide, constitué par les légendes ci-dessous, de la série de nos seize clichés par lesquels on peut se familiariser tout de suite de visu avec la relique, et son environnement. Nous utilisons une numérotation par lettres de l’alphabet, pour ne pas confondre avec celle des paragraphes de l’article.

   a) le parvis, avec au fond l’entrée principale de l’église St-Etienne, et dans le haut à gauche le lycée Jeanne d’Arc.

   b) au coin sud-ouest du parvis, la plaque signalétique « zoomée » à lettres blanches et à fond bleu.

   c) l’entrée de la chapelle Ste-Cécile, depuis le déambulatoire.

   d) la même entrée, avec sur la droite, de dos, avec sac à dos, un visiteur de l’église.

   e) le même touriste, qui a l’air de se demander en quoi consiste exactement la si minuscule relique.

   f) le tableau-copie de la Vierge noire de Czestochowa (Pologne) installé sur la grille de la chapelle, à gauche de l’entrée, le vendredi 16 juillet 2021 ; les deux personnages, Marie et l’Enfant-Jésus apparaissent dans leur version couronnée, de très loin la plus diffusée entre les deux guerres, à l’arrivée des Polonais dans le secteur ; en haut, à gauche du cliché, le reflet inattendu d’un vitrail de l’église s’est invité dans la photo.

   g) le fauteuil papal de la messe de jp2 à Mulhouse le 11-10-88, derrière un prie-Dieu en chêne massif.

   h) le même trône blanc, de profil.

   i) l’autel de Ste-Cécile, sur lequel est exposée la relique ; sous l’autel une statue assez connue de la sainte, couchée sur le sol ; l’original de l’œuvre, créée en 1600 par l’Italien Stefano Maderno, se trouve en l’église Ste-Cécile du Trastevere à Rome.

   j) le reliquaire en grès de jp2, de profil.

   k) le même reliquaire, de face.

   l) dans le médaillon tricolore protégé par un verre transparent, la relique, c’est-à-dire quelques cheveux blancs du saint.

   m) les plaques murales de présentation de la relique, vue d’ensemble.

   n) zoom sur la plaque évoquant spécifiquement jp2.

   o) zoom sur la plaque spécifiquement consacrée à Charles-Amarin Brand.

   p) zoom encore plus prononcé sur la même plaque : on a un bon condensé des principales dignités du prélat mulhousien.

   . 

   28) En annexe de cet article, on pourra prendre connaissance de l’homélie prononcée par jp2 au stade de l’Ill ; le texte en est également disponible sur le prie-Dieu de la chapelle.

   29) Pour dernier mot, souhaitons que la relique puisse jouer désormais plus pleinement son rôle, de fixatif de dévotion.

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   30) Rédigé le lundi de Pentecôte, fête de la Vierge-Mère de l’Eglise, le 29-05-23, et jour du pèlerinage annuel dit « des Polonais de l’Est » à Thierenbach ; terminé le 12-06-23.

   31) Matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).

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Homélie de jp2 au stade de l’Ill

e-mémpol ; IV additif sur jp2 à l’article

« On tire toujours  sur l’espérance  »

   1)   J’ai eu l’honneur d’écrire deux articles, disons de mise en valeur appuyée, sur jp2, l’un, en français et en allemand, pour son intronisation papale, avec la fameuse homélie du « Non abbiate paura ! ou fr : « N’ayez pas peur ! », le dimanche 22-10-1978 ; et le second en réaction à l’attentat commis sur sa personne le mercredi 13-05-81 (certains ont dès lors vu dans l’élection de Mitterrand trois jours plus tôt un mauvais présage : c’était quelque chose d’ « Hénaurme !» (sic), ce surgissement de superstition, quand j’y repense : Nostradamus en direct, quoi…) ; mon texte, une sorte d’éditorial, comme l’autre, a été publié le dimanche 17-05-81, sous le titre « On tire toujours sur l’espérance ! »

Sur l’attentat : mon effarement

   2) Le 06-12-18, à propos de ce texte sur l’attentat, soit quelque trente-sept ans après les événements, d’un homme d’archives il est vrai, je reçois le courriel suivant : « Je trouve votre texte sur l’attentat contre Jean-Paul II magnifique. Et malheureusement il y a eu effectivement ensuite Jaruzelski, le massacre des innocents, en 2015 et 2016 à Paris, et aujourd’hui la mise à sac de l’Arc de Triomphe. Et j’ai bien peur pour mes enfants et petits-enfants que votre belle conclusion reste encore longtemps à l’état d’espérance. »

   3) Ma réponse, le même jour : « C’est votre réaction à mon texte qui est en réalité ce que vous dites, càd magnifique. Puis-je la publier, sur mon site, in extenso ? Cela ferait du bien, à tout le monde, moi, vous, le lecteur, et même le sujet, non ? Allez, un bon geste, pour Noël, quoi ! »

   4) Sa réponse, le même jour : « Pas de problème pour la publication sur le site, mais anonyme (RG). Bonne fin d’année. »

   5) Mon correspondant est une personnalité de tout premier plan dans le Bassin potassique. Je brûle évidemment de vous en dire plus, sur un interlocuteur si bien disposé à l’égard de ma prose, mais je me retiens, car je trahirais ma promesse de lui assurer l’anonymat.

Sur l’élection : mes sarcasmes

   6) Après la publication de l’autre article, intitulé « Aujourd’hui, l’intronisation de Jean-Paul II », immédiatement, j’ai recueilli aussi des réactions, sympathiques, de lecteurs. Remarquable entre toutes, l’une d’elles m’a été adressée par lettre par un journaliste, ancien chef d’agence de « L’Alsace » à Wittelsheim, atteint d’une inexorable sclérose en plaques, Jean Stebler, de la rue Sambre et Meuse à Guebwiller, homme de courage et de dignité, de culture (c’était un romantique, un peu bibliophile, qui ne réussissait décidément pas à s’affranchir de l’emprise tout à fait excessive du père Hugo) et d’humour, surtout germaniste  très solide et sûr. Nous avons été sincèrement amis.

   7) Il avait la Pologne et les Polonais à la bonne, il avait dû servir là-bas dans l’armée de l’air sous l’uniforme honni des « Malgré-nous », en était traumatisé à vie.

   8) Sa relique polonaise à lui, c’était un petit jeu d’échecs en bois qu’il avait rapporté de Cracovie, où l’habitant l’avait traité avec humanité quand il en avait besoin, ce dont il avait évidemment conçu une reconnaissance éternelle. Malgré son caractère réservé, on sentait battre en sa poitrine un cœur tout à fait polonophile, tout à fait dans la grande tradition de polonophilie française cristallisée au XIXème, le pays démembré par ses puissants voisins germano-austro-russes ayant purement et simplement disparu de la carte des Etats souverains d’Europe, de 1795 à 1918.

   9) L’élection de Wojtyla lui a fait tant d’effet ! Il m’en a tant et tant félicité, que j’ai eu  plus d’un instant l’impression que c’était moi qui avais été élu…

   10) En incise, j’en profite pour placer ici (ou jamais ?) que les Alsaciens m’ont donné bien du fil à retordre, dans les premières années du pontificat, sur le point suivant : comme ils ont trouvé l’élu cracovien « formidable », ils ont considéré, quelle naïveté ! que donc tout le clergé polonais était du même tonneau « formidable » ; évidemment, il a fallu les détromper…  Dans la réalité, on était loin du compte : en élisant Wojtyla les cardinaux n’avaient pas élu la règle, mais l’exception ; pas l’ordinaire, mais l’extraordinaire ; ceci étant, maintenant qu’on cherche à déboulonner toutes les statues, même la sienne est désormais visée, à laquelle on veut trouver « une part d’ombre ».

   11) Revenons à Stebler : je lui ai répondu qu’il pouvait facilement comprendre désormais pourquoi dans ma jeunesse je ne suis pas entré au séminaire polonais : car je savais que, si j’avais enfilé la soutane, au second conclave de 78 Karol n’aurait eu aucune chance contre moi, mais alors aucune ! (L’ancien président des USA saxophoniste Bill Clinton se montre bien sûr plus bien plus lucide que moi sur  la belle cote d’amour du malheureux vieillard anéanti par la maladie dans l’opinion, à travers cette sportive boutade : «  Je n’aurais pas aimé être candidat contre lui. »)

   12) Stebler n’a pas manqué dans sa missive de formuler par ailleurs des vœux très sentis pour la santé du nouveau souverain pontife (il convient de bien resituer qu’on venait de perdre le précédent au bout de seulement 33 jours de règne !).

   13) Je lui ai répondu qu’il ne devait avoir aucune inquiétude à ce sujet, qu’il était si rare qu’un Polonais atteigne la première place que, quand cela se produisait, il la trouvait si bonne qu’il en devenait ipso facto éternel.

   14) Voilà de mémoire deux des sarcasmes que j’ai proférés alors, surtout pour le malin plaisir d’entretenir la réputation que j’avais de bouffer du curé à chaque petit déjeuner !

   15) La réalité de mon parti pris anticlérical de cette période était bien entendu un peu moins sommaire, pas tant tout d’une pièce que ça…

   16) Pour finir ce que j’ai a dire, pour l’instant, sur jp2 et autour, il me faudra évoquer, plus tard, ailleurs, mon rapport personnel à Stanislas Dziwisz, l’essentiel secrétaire particulier de Sa Sainteté ; et mon rapport encore beaucoup plus personnel au Dominicain Félix Bednarski, auquel Wojtyla a succédé à une chaire de théologie de l’Université catholique de Lublin (KUL) ; le professeur Félix, établi à Rome, a en effet, et c’est assez curieux, pendant de nombreuses années effectué des séjours d’été parmi nous, disant la messe à Mulhouse, Wittelsheim, sans oublier Urbès.

   17) En annexe, on retrouvera mes deux articles dans « L’Alsace » évoqués plus haut.

   18) Terminé de rédiger le 30-06-23 ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du 11 mars 1957).

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e-mémpol IV – wiedziałeś o tym?

Relikwia Jana Pawła II w Miluzie!

przez fsz -site polonais-et-potasse-com

   1) Tak, to nie powinna być relikwia od dawna, a jednak pozostaje czymś w rodzaju objawienia, prawie! Miluza ma swoją relikwię świętego Jana Pawła II!

   2) Mini-relikwię, to znaczy: maleńką szczyptę białych włosów (Watykan wypuszcza je, trzeba powiedzieć, z palca, bardzo oszczędnie); ale prawdziwą relikwię, mimo wszystko!

   3) Można ją znaleźć w katolickim kościele St Etienne (zbudowanym w czasach Drugiego Cesarstwa, we wspaniałym i imponującym stylu neogotyckim, inspirowanym planami samej katedry w Rheims!), przy rue de la Sinne, naprzeciwko Place de la Paix (nie mylić ze świątynią o tej samej nazwie na Place de la Réunion).

   4) Relikwia jest umieszczona pod szkłem w gablocie wykonanej z różowego piaskowca z Wogezów (de rigueur, oczywiście w Alzacji!), która obecnie dominuje nad Chapelle Ste-Cécile (pierwsza po prawej, po Różańcu, biorąc ambulatorium « z promieniującymi kaplicami » (sic) wokół ołtarza głównego).

   5) Dla ciebie więc: to przywołanie wydarzeń, z dygresjami na temat ludzi związanych z tymi wydarzeniami.

Na pamiątkę 11 października 1988 roku.

   6) Patrick Koehler, kanonik i były rektor pielgrzymki do Thierenbach, a następnie pielgrzymki do St. Odile, który obecnie powrócił do Thierenbach, był inspiracją do ustanowienia relikwii w tym miejscu. W okresie, gdy był on również proboszczem parafii St-Etienne, chciał, aby katolicka Miluza i nie tylko, miała trwałą pamiątkę wizyty papieża Jana Pawła II w « Manchesterze Alzacji » (sic), metropolii proteańskiej pracy ludzi dobrej woli.

   7) Gdziekolwiek się udał, Koehler pozostawił nam między innymi poczucie, że aby czuć się w pełni swobodnie, aby dać z siebie wszystko, musi być zmobilizowany do realizacji projektów wykraczających poza rutynę Kościoła; chciałbym powiedzieć, że pod tym względem jest mi bardzo przychylny, i to już od około dwudziestu lat.

   8) I lubię go, ponieważ ma osobowość i sposób posługiwania się słowami; na przykład, kiedy mówię mu, że ten artykuł zostanie opublikowany i że będzie w nim cytowany przy wielu okazjach, po prostu mówi mi: « Imię szaleńców jest wszędzie! ». « A poza żartami uważam go za interesującego ze względu na treść jego kazań, na przykład, gdy mówi, że w sprawach wiary musimy teraz powrócić do podstaw; a przede wszystkim, gdy gwałtownie twierdzi: « Nie wolno nam biegać za światem »; drodzy samotnicy Port-Royal z moich studiów, surowi i bezkompromisowi ludzie, być może nie są daleko….

   9) Oprócz mojej sympatii, a nawet uznania dla człowieka, który nas wita, a zatem dla prawdziwego kapłana, którym jest, myślę, że należy poważnie potraktować to, co popiera Patrick Koehler, zwłaszcza gdy ośmiela się kwestionować konsumpcjonizm, który jest tak zniekształcający i w zanieczyszczonym powietrzu czasów; Oceńcie sami; kiedy pytam go, z grzeczności o tej porze roku, ponieważ to wszystko, o czym musimy rozmawiać, czy ustalił już daty swoich letnich wakacji, odpowiada energicznie: Kiedy zapytałem go, z grzeczności o tej porze roku, bo tylko o tym była mowa, czy ustalił już daty swoich letnich wakacji, odpowiedział ostro: « Nie mam żadnych wakacji, nigdy nie braliśmy żadnych w domu, a biedni też nie mogą brać żadnych wakacji ».

klasztory? Jeśli czuję się zmęczony, kładę się wcześniej spać, to wszystko. Przez długi czas byłem przyzwyczajony do mówienia, że żyć to iść pod prąd, ale z nim mam coś do pokazania!

   10) Wróćmy do głównego tematu: papież Wojtyła, na zakończenie wizyty duszpasterskiej we wschodnich departamentach Francji (dziś moglibyśmy powiedzieć Grand-Est), odprawił mszę na stadionie Ill we wtorek 11 października 1988 r., pod koniec szarego i ponurego popołudnia, przed około osiemnastoma tysiącami ludzi, którzy zebrali się w ulewnym, nieprzerwanym deszczu.

Podwójne stulecie!

   11) Aby dopasować ceremonię wprowadzenia relikwii do kalendarza we właściwym czasie, Patrick (jeśli mogę być tak znajomy? ) chciał, aby odbyła się ona w 2020 r., w setną rocznicę zarówno narodzin jp2, jak i bpa Charlesa-Amarina Branda, dziecka z parafii St-Etienne, bez którego wytrwałości etap w Miluzie z pewnością nigdy nie zostałby zatwierdzony przez Papieskie Biuro Podróży. (Ten sam prałat przewodniczył pogrzebowi księżnej Grace z Monako w 82 roku. Koehler powiedział mi o nim: « Nasze wzajemne zaufanie było wielkie »; te słowa oczywiście nie są bez znaczenia, jeśli weźmiemy je pod uwagę w niespokojnym kontekście diecezjalnym wiosny 2023 r.).

   12) Miluza powitała relikwię 20 października 2020 r. z pompą i ceremonią z czasów jej świetności. Koehler, mistrz ceremonii, miał na tę okazję znamienitą świtę, w szczególności obecność burmistrza Michèle Lutza, arcybiskupa Luca Ravela ze Strasburga, a przede wszystkim arcybiskupa Celestino Migliore, nuncjusza apostolskiego w Paryżu (innymi słowy, ambasadora papieża Franciszka we Francji), niosącego nowy przedmiot ofiarowany do kultu wiernych.

   13) Czy jest lepszy sposób na zakończenie niż wskazanie, że kościół St Etienne, jako posiadacz tej relikwii – która wciąż jest rzadkim znaleziskiem – należy uznać za uprzywilejowane sanktuarium w Miluzie i daleko poza nią?

Biały fotel!

14) Ciężki, sztywny biały fotel tapicerowany nowopanem, w rzeczywistości tron, który stoi naprzeciwko relikwiarza w kaplicy św. Czy to prawdziwa rzecz, czy podróbka? Czy jest to ten, na którym jp2 faktycznie siedział podczas mszy w Miluzie, czy też jest to fotel, w którym powinien był usiąść, ale ostatecznie tego nie zrobił? Koehler udzielił pewnej i jednoznacznej odpowiedzi na to pytanie: to jest prawdziwy fotel (podobnie jak mówi się, że kawałek drewna jest kawałkiem « prawdziwego » Krzyża)! Pewnego niedzielnego poranka, kiedy zastał mnie, jak to robiłem przez prawie dwa lata, oddającego się kilku chwilom prawdziwej medytacji w słynnym fotelu, Don Pascal Boulic, obecny proboszcz ze wspólnoty Saint-Martin, zasugerował, że siedzę w fotelu papieża. To była dla mnie wiadomość po raz pierwszy! Wynika z tego, że do pewnego stopnia to miejsce może być również relikwią? Wikariusz parafii, don Armand d’Harcourt, uznał również za stosowne drażnić się ze mną, co między nami jest uważane za dobrą formę, zwracając mi uwagę, że usiadłem na kolanach w miejscu, w którym (na czas mszy) siedział późniejszy papież: wspominam o tym, próbując zamienić słowa w śmiech, aby przede wszystkim uchronić dumne krzesło przed zbyt łatwym i daremnym fetyszem.

I Black Virgin!

   15) Aby pokazać obecność jp2 w kościele, miałem zaszczyt, dzięki splotowi okoliczności, do których wrócę później, podarować mu reprodukcję Polskiej Narodowej Czarnej Madonny z Częstochowy, jako ikoniczny znak, który został zawieszony na bramie wejściowej do kaplicy św. Cecylii, gdzie przechowywana jest relikwia. Pamiętamy, jak bardzo papież ten czcił Matkę Jezusa i jak pobożność maryjna stanowiła podstawę całej jego skoncentrowanej i intensywnej praktyki religijnej.

   16) Wprowadzenie tego obrazu, który pochodzi z lat dwudziestych XX wieku i zachował się w idealnym stanie, co jest rzadkością, miało miejsce po wieczornej mszy świętej w piątek 16 lipca 2021 r., z okazji święta Matki Bożej z Góry Karmel (w Ziemi Świętej), podczas ceremonii, której przewodniczył miejscowy proboszcz, którym wówczas jeszcze przez kilka ostatnich dni był Patrick Koehler.

17) Ta Dziewica z Dzieciątkiem przypomina również, że prawie sto lat temu Miluza była sceną znaczącej polskiej imigracji, oprócz masowej imigracji, która miała miejsce w celu eksploatacji pobliskich złóż potażu, mniej niż 10 km od Tour de l’Europe, w granicach dzisiejszej gminy M2A.

Przedpole: hołd dla Charlesa-Amarina!

   18) Ceremonia w dniu 20.10.2020 r. obejmowała drugi istotny akt, odsłonięcie emaliowanej na niebiesko królewskiej tablicy poświęconej pamięci bpa Charlesa-Amarina Branda, emerytowanego arcybiskupa Strasburga.

   19) Za każdym razem, gdy wchodzę do kaplicy relikwii, widzę wizerunek tego prałata i spontanicznie dziękuję mu w myślach za całą działalność charytatywną, którą mógł prowadzić z Alzacji na rzecz najbardziej potrzebujących w Polsce, prawie czterdzieści lat temu.

   20) Chciałbym skorzystać z tej okazji, aby złożyć mu osobisty hołd, który uważam za należny. Przy kilku okazjach, w dużej mierze dzięki prywatnej sekretarce biskupa, pani Michèle Cardoso, która jest odpowiedzialna za przyjmowanie gości i tak dobrze zorientowana w przedsionkowej dyplomacji, zostałem przyjęty przez Branda w jego biurze przy rue Brûlée jako przyjazny towarzysz i « wiceprezes » (sic) Annabelle Wersinger, prezes głównie humanitarnego i przy okazji kulturalnego stowarzyszenia « Amitié- franco-polonaise » w F68270 Wittenheim, które podjęło niesamowite zobowiązanie, dar! w łagodzenie nędzy materialnej w kraju pochodzenia, przez około trzydzieści lat bez wytchnienia i odpoczynku, od 13-12-81, daty ustanowienia stanu oblężenia w « PRL » (sic) przez generała Wojciecha Jaruzelskiego: Mimi », alias François Mitterrand, wielki realista we własnej osobie, niemniej jednak przyjął go oficjalnie, poza wszelką « ideologiczną » demonizacją, trochę, ale tylko trochę, tak jak Sarko przyjął pułkownika Kaddafiego (innego wojskowego…), ale oczywiście znacznie bardziej trzeźwy i kontrolowany.

   21) Brand – i nigdy nie musiał tego żałować! – pokładał wiarę w Annabelle, mimo że jest ona świecką kobietą, która ofiarowała się z ogniem w tym względzie, to prawda, aby jak najrozsądniej rozdzielić w Polsce znaczne fundusze, którymi archidiecezja zamierzała okazać swoją hojność, która jest bardzo obecna i bardzo widoczna.

katolickiej ludności Europy Wschodniej, która była pozbawiona środków do życia w kontekście gospodarki niedoboru, poważnie niewystarczającej konsumpcji, a nawet, w kategoriach zdrowotnych, dramatycznie niewystarczającej konsumpcji.

    22) Ksiądz prałat skorzystał również z naszych wizyt, aby zapytać nas, bez pozoru ingerencji, o nasze « odczucia » dotyczące « usług duszpasterskich » świadczonych przez różnych księży « importowanych » z Polski przez archidiecezję w celu zaradzenia rosnącemu niedoborowi księży parafialnych. Często mieliśmy opatów, którzy mieli trudności z przystosowaniem się do alzackiej mentalności i trudno to ukryć. Na ich obronę można powiedzieć, że powinni byli być bardziej świadomi tego, co czeka ich w terenie, w « terenie », z którym będą musieli się pogodzić w minimalnym stopniu; pogodzić się, a nie narzucać, co, delikatnie mówiąc, nie było częścią ich pierwotnej « kultury ».

   23) Poza dwoma poważnymi tematami naszych rozmów – akcją humanitarną w Polsce i polskimi duchownymi w Alzacji – Brand zabawiał się ze mną, rzucając aluzję polityczną lub dwie, czego nie można się było spodziewać po człowieku znanym przede wszystkim z powściągliwości, rozwagi i cierpliwości. Nie zraziło go to, w rzeczywistości była to miła odmiana od otaczającego, zmiękczającego « langue de bois ».

Arcybiskup alkoholik!

   24) W swoich rzadkich chwilach relaksu prałat – była to tajemnica w pałacu arcybiskupim, oczywiście jawna tajemnica – lubił robić likier (jako odmianę od wina komunijnego?) w dyskretnym zakątku domu, Nusswasser po niemiecku (z otwartym o zamiast a, po alzacku z Miluzy). Michèle dała mi go skosztować; to był bardzo dobry napój; oczywiście zwyczajowo czujesz się uprzywilejowany po degustacji, ale co mi tam; powinienem był bardziej gwizdać, jak sobie o tym pomyślę!

   25) Prawie zawsze, pod koniec tych radosnych wymian zdań z bpem, w ostatnich sekundach, wkładał Belli do ręki kilka dużych banknotów, dla « jej » biednych, które pospiesznie wyciągał z ładnej szafki: bardzo chętnie, jak to się mówi, « brał ze swojej osobistej kolekcji ».

aby wnieść skuteczny wkład w wysiłek « wojenny », innymi słowy, aby dać przykład.

   26) Można powiedzieć, że Charles-Amarin wiedział, jak postępować z ludźmi, a pod swoją minimalistyczną powierzchownością wiedział, jak przyciągnąć ich do swojej kieszeni. Można też powiedzieć, że miał środki na realizację swojej polityki, ponieważ Kościół w Alzacji nie był szczególnie podobny do Hioba na jego kupie gnoju (i tym lepiej)… Pozostaje mi to, że jego pragnienie czynienia dobra, Dobra, na pewnym tle łagodnej melancholii, było całkowicie szczere i pracowite.

Relikwia i jej otoczenie na 16 zdjęciach

   27) Podążaj za przewodnikiem, dostarczonym przez podpisy poniżej, do serii szesnastu zdjęć, które pozwolą ci natychmiast zapoznać się z relikwią i jej otoczeniem. Zastosowaliśmy numerację alfabetyczną, aby uniknąć pomyłki z akapitami w artykule.

   a) Dziedziniec z głównym wejściem do kościoła St-Etienne w tle i Lycée Jeanne d’Arc w lewym górnym rogu.

   b) W południowo-zachodnim rogu dziedzińca « powiększona » tabliczka z białymi literami i niebieskim tłem.

   c) Wejście do kaplicy Ste-Cécile od strony ambulatorium.

   d) To samo wejście, z odwiedzającym kościół po prawej stronie, tyłem do kościoła, niosącym plecak.

   e) Ten sam turysta, który wydaje się zastanawiać, czym dokładnie jest maleńka relikwia.

   f) kopia obrazu Czarnej Madonny Częstochowskiej (Polska) zainstalowana na bramie kaplicy, po lewej stronie od wejścia, w piątek 16 lipca 2021 r.; dwie postacie, Maryja i Dzieciątko Jezus, pojawiają się w koronowanej wersji, zdecydowanie najbardziej popularnej w okresie międzywojennym, kiedy Polacy przybyli na te tereny; w lewym górnym rogu zdjęcia pojawiło się nieoczekiwane odbicie witraża w kościele.

   g) Krzesło papieskie na mszy JP2 w Miluzie 11-10-88 r., za solidnym dębowym prie-Dieu.

   h) Ten sam biały tron, z profilu.

i) ołtarz św. Cecylii, na którym wystawiona jest relikwia; poniżej ołtarza znajduje się znana figura świętej, leżąca na podłodze; oryginał dzieła, wykonany w 1600 r. przez Włocha Stefano Maderno, znajduje się w kościele św. Cecylii na Trastevere w Rzymie.

   j) relikwiarz z piaskowca z jp2, z profilu.

   k) ten sam relikwiarz od przodu.

   l) relikwia, tj. część białych włosów świętej, w trójkolorowym medalionie chronionym przez przezroczyste szkło.

   m) Tablice ścienne przedstawiające relikwię, widok ogólny.

   n) Powiększenie tablicy przywołującej konkretnie jp2.

   o) zbliżenie na tablicę poświęconą Charlesowi-Amarinowi Brandowi.

   p) jeszcze większe zbliżenie na tę samą tablicę: dobre podsumowanie głównych godności prałata z Miluzy.

   28) Do tego artykułu dołączona jest homilia wygłoszona przez jp2 na Stade de l’Ill; tekst jest również dostępny na prie-Dieu w kaplicy.

   29) Na koniec, miejmy nadzieję, że relikwia będzie mogła teraz pełniej odgrywać swoją rolę jako dewocjonalia.

   30) Napisane w Zielone Świątki, w święto NMP Matki Kościoła, 29-05-23, i w dniu dorocznej pielgrzymki « Polaków ze Wschodu » do Thierenbach; ukończone 12-06-23.

   31) Materiał chroniony prawem autorskim (francuska ustawa z 11 marca 1957 r.).

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e-mémpol IV dodatek dotyczący jp2 do artykułu

« Zawsze czerpiemy na oczekiwaniach »

by fsz, site polonais-et-potasse.com

   1) Miałem zaszczyt napisać dwa artykuły na temat jp2, jeden w języku francuskim i niemieckim, z okazji jego papieskiej intronizacji, ze słynną homilią « Non abbiate paura! lub fr: « Nie lękajcie się!  » w niedzielę 22-10-1978 r.; a drugi w reakcji na zamach na jego życie w środę 13-05-81 r. (niektórzy postrzegali wybór Mitterranda trzy dni wcześniej jako zły omen: było to coś w rodzaju « Hénaurme! « (sic), ten wybuch przesądów, kiedy o tym myślę: Nostradamus na żywo, co…); mój tekst, rodzaj artykułu redakcyjnego, podobnie jak drugi, został opublikowany w niedzielę 17-05-81, pod tytułem « On tire toujours sur l’espérance! ».

O zamachu: moja konsternacja

   2) W dniu 06-12-18, odnosząc się do tego tekstu o zamachu, około trzydzieści siedem lat po wydarzeniach, autorstwa człowieka z archiwum, otrzymałem następujący e-mail: « Uważam, że twój tekst o zamachu na Jana Pawła II jest wspaniały. Niestety, po Jaruzelskim nastąpiła masakra niewinnych ludzi w Paryżu w 2015 i 2016 roku, a teraz splądrowanie Łuku Triumfalnego. I obawiam się, dla dobra moich dzieci i wnuków, że Pańska wspaniała konkluzja jeszcze długo pozostanie nadzieją. »

   3) Moja odpowiedź, tego samego dnia: « To jest twoja reakcja na mój tekst, który jest w rzeczywistości tym, co mówisz, czyli wspaniały. Czy mogę opublikować go w całości na mojej stronie? Byłoby to dobre dla wszystkich, mnie, ciebie, czytelnika, a nawet tematu, prawda? No dalej, miły gest na Boże Narodzenie!

   4) Jego odpowiedź tego samego dnia: « Nie ma problemu z publikacją na stronie, ale anonimowo (RG). Szczęśliwego Nowego Roku.

   5) Mój korespondent jest czołową postacią w Potassic Basin. Oczywiście chciałbym opowiedzieć więcej o kimś tak przychylnym mojej prozie, ale powstrzymuję się, ponieważ złamałbym obietnicę anonimowości.

O wyborach: mój sarkazm

   6) Po opublikowaniu drugiego artykułu, zatytułowanego « Dziś intronizacja Jana Pawła II », natychmiast otrzymałem kilka przychylnych reakcji od czytelników. Jedną z najbardziej niezwykłych był list wysłany do mnie przez dziennikarza, byłego szefa oddziału « L’Alsace » w Wittelsheim, Jeana Steblera, z rue Sambre et Meuse w Guebwiller, który cierpi na nieubłagane stwardnienie rozsiane, Był człowiekiem odwagi i godności, kultury (był romantykiem, trochę bibliofilem, któremu zdecydowanie nie udało się uwolnić od nadmiernego wpływu ojca Hugo) i humoru, a przede wszystkim bardzo solidnym i wiarygodnym germanistą. Byliśmy szczerymi przyjaciółmi.

   7) Miał słabość do Polski i Polaków; musiał tam służyć w siłach powietrznych pod pogardzanym mundurem « Malgré-nous » i doznał traumy na całe życie.

   8) Jego polską relikwią był mały drewniany zestaw do gry w szachy, który przywiózł z Krakowa, gdzie miejscowi traktowali go po ludzku, gdy tego potrzebował, za co był oczywiście dozgonnie wdzięczny. Pomimo jego powściągliwej natury, można było wyczuć polonofilskie serce bijące w jego piersi, zgodnie z wielką tradycją francuskiej polonofilii, która skrystalizowała się w XIX wieku, kiedy to kraj, rozczłonkowany przez potężnych niemiecko-austriacko-rosyjskich sąsiadów, po prostu zniknął z mapy suwerennych państw Europy w latach 1795-1918.

9) Wybór Wojtyły tak na niego wpłynął! Tak mi gratulował, że przez chwilę miałem wrażenie, że to ja zostałem wybrany…

   10) Na marginesie, chciałbym skorzystać z okazji, aby wskazać tutaj (lub nigdy?), że Alzatczycy sprawili mi wiele kłopotów w pierwszych latach pontyfikatu, w następującej kwestii: ponieważ uważali wybranego przedstawiciela z Krakowa za « potężnego », uważali – jakże naiwnie! W rzeczywistości było to dalekie od przypadku: wybierając Wojtyłę, kardynałowie nie wybrali reguły, ale wyjątek; nie zwykły, ale nadzwyczajny; w związku z tym, teraz, gdy starają się usunąć wszystkie posągi, nawet jego własny jest teraz celem, do którego chcą znaleźć « jakiś cień ».

   11) Wracając do Steblera: odpowiedziałem, że teraz może łatwo zrozumieć, dlaczego w młodości nie wstąpiłem do polskiego seminarium: ponieważ wiedziałem, że gdybym założył sutannę, na drugim konklawe w 78 roku Karol nie miałby ze mną żadnych szans, ale żadnych! (Były prezydent USA Bill Clinton, saksofonista, jest oczywiście o wiele bardziej bystry niż ja w kwestii romansu opinii publicznej z nieszczęsnym starcem wymazanym przez jego chorobę, z jego dowcipnym żartem: « Nie chciałbym być kandydatem przeciwko niemu »).

12) Stebler nie omieszkał w swoim liście wyrazić bardzo serdecznych życzeń zdrowia dla nowego Papieża (należy pamiętać, że właśnie straciliśmy poprzedniego Papieża po zaledwie 33 dniach urzędowania)!

   13) Odpisałem, że nie powinien mieć żadnych zmartwień w tym temacie, że tak rzadko się zdarza, aby Polak osiągnął szczyt listy, a kiedy to się stało, uznał to za tak dobre, że stał się ipso facto wieczny.

   14) To dwa z sarkazmów, które wówczas wypowiedziałem, głównie dla złośliwej przyjemności podtrzymania reputacji zjadającego księdza na śniadanie!

   15) Rzeczywistość mojego antyklerykalnego uprzedzenia w tym okresie była oczywiście nieco mniej szkicowa, nie tak bardzo w całości…

   16) Aby zakończyć to, co mam do powiedzenia na temat jp2 i okolic, będę musiał wspomnieć, później, w innym miejscu, o moich osobistych relacjach ze Stanisławem Dziwiszem, głównym prywatnym sekretarzem Jego Świątobliwości; oraz o mojej jeszcze bardziej osobistej relacji z dominikaninem Feliksem Bednarskim, którego Wojtyła zastąpił na stanowisku katedry teologii na KUL-u; profesor Feliks, który mieszka w Rzymie, przez wiele lat spędzał z nami lato, odprawiając msze w Miluzie, Wittelsheim, nie zapominając o Urbès.

17) Załączam moje dwa artykuły w « L’Alsace » wspomniane powyżej.

   18) Skończyłem pisać 30-06-23; materiał chroniony prawem autorskim (francuska ustawa z 11 marca 1957 r.).

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e-mémpol IV – did you know?

A relic of John Paul II in Mulhouse!

by fsz -site polonais-et-potasse-com

   1) Yes, it shouldn’t have been a relic for a long time, and yet it remains something of a revelation, almost! Mulhouse has its relic of St John Paul II!

   2) A mini-relic, that is to say: a tiny pinch of white hair, indeed (the Vatican only lets them go, it has to be said, from its fingertips, very sparingly); but a real relic, all the same!

   3) It can be found in the Catholic church of St Etienne (built during the Second Empire, in a magnificent and impressive neo-Gothic style, inspired by the plans of Rheims cathedral itself!), in the rue de la Sinne, opposite the Place de la Paix (not to be confused with the temple of the same name on the Place de la Réunion).

   4) The relic is set under glass in a display case made of pink Vosges sandstone (de rigueur, in Alsace, of course!), which now dominates the Chapelle Ste-Cécile (the first on the right,  after that of the Rosary, taking the ambulatory « with radiating chapels » (sic) around the high altar).

   5) For you, then: this evocation of events, with digressions on people linked to these events.

In memory of 11 October 1988.

   6) Patrick Koehler, a canon, former rector of the Thierenbach pilgrimage, then of the St Odile pilgrimage, and now back in Thierenbach, was the inspiration behind the establishment of the relic in its place. During the period when he was also, incidentally, parish priest of St-Etienne, he wanted Catholic Mulhouse, and beyond, to have a lasting reminder of Pope John Paul II’s visit to the « Manchester of Alsace » (sic), a metropolis of the protean labours of men of good will.

   7) Wherever he has gone, Koehler has, among other things, left us with the feeling that, in order to feel completely at ease, in order to give his full measure, he needs to be mobilised towards the realisation of projects that go beyond the routine of the church; I would like to say that in this respect he is very sympathetic to me, and has been for some twenty years already.

   8) And I like him because he has personality and a way with words; for example, when I tell him that this article is to be published, and that he will be quoted in it on more than one occasion, he simply says to me: « The name of madmen is everywhere! « And beyond the jokes, I find him interesting for the substance of his preaching, for example when he says that in matters of faith we must return to the essentials at this time; and above all when he abruptly asserts: « We must not run after the world »; the dear Port-Royal solitaries of my studies, austere and uncompromising people, are perhaps not far away…

   9) Over and above my sympathy, and even my recognition, for the man who welcomes us, and therefore for the true priest that he is, I think it’s appropriate to take seriously what Patrick Koehler advocates, especially when he dares to take issue with consumerism, which is so distorting and in the polluted air of the times; Judge for yourself; when I ask him, as a matter of courtesy at this time of year, because that’s all we have to talk about, if he has already set the dates for his summer holidays, he replies briskly: When I asked him, out of courtesy at this time of year, because that’s all there was to it, if he’d already set the dates for his summer holidays, he replied sharply: « I don’t have any holidays, we never took any at home, and the poor can’t take any either monasteries any more? If I feel tired, I go to bed earlier, that’s all. I’ve been accustomed for a long time to saying that to live is to go against the tide, but with him I’ve got something to show for it!

   10) Let’s get back to the main subject: Pope Wojtyla, to conclude a pastoral visit to the eastern departments (today, we could say the Grand-Est), celebrated Mass at the Ill stadium on Tuesday 11 October 1988, at the end of a grey and gloomy afternoon, in front of an estimated eighteen thousand people, who had gathered in the pouring, uninterrupted rain.

And a double centenary!

   11) To fit the ceremony of introducing the relic into the diary at the right time, Patrick (if I may be so familiar? ) wanted it to take place in 2020, the centenary of both jp2’s birth and that of Mgr Charles-Amarin Brand, a child of the parish of St-Etienne, without whose perseverance the Mulhouse stage would surely never have been approved by the Pontifical Travel Service. (This prelate was the same one who presided over the funeral of Princess Grace of Monaco in 82. Koehler told me about him: « Our mutual trust was great »; these words are obviously not insignificant, if we consider them in the troubled diocesan context of spring 2023).

   12) Mulhouse welcomed the relic on 20 October 2020, in the pomp and ceremony of its heyday. Koehler, master of ceremonies, had a distinguished entourage for the occasion, in particular the presence of the Mayor, Michèle Lutz, Archbishop Luc Ravel of Strasbourg, and above all Archbishop Celestino Migliore, Apostolic Nuncio in Paris (in other words, Pope Francis’ ambassador to France), bearer of the new object offered for the veneration of the faithful.

   13) What better way to end than by pointing out that the church of St Etienne, as the holder of this relic – which is still a rare find – is to be considered a privileged shrine in Mulhouse and far beyond?

The white armchair!

14) The heavy, stiff white armchair upholstered in novopan, in fact a throne, which faces the reliquary in the chapel of St Cecilia, has raised questions. Is it the real thing or a fake? Is it the one on which jp2 was actually seated during the Mulhouse mass, or is it an armchair in which he should have sat, but didn’t in the end? Koehler gave a sure and certain answer to the question: it’s the real armchair (in much the same way as it has been said that a piece of wood is a piece of the ‘real’ Cross)! On a Sunday morning when he found me, as I had been for nearly two years, applying myself to a few moments of real meditation in the famous armchair, Don Pascal Boulic, the current parish priest from the Saint-Martin community, suggested that I was in the Pope’s chair. That was news to me for the first time! The upshot of all this is that, to a certain extent, the see may also be a relic? The vicar of the parish, don Armand d’Harcourt, also thought it appropriate to tease me, which between us is considered good manners, by pointing out that I have sat on my knees in the place where the later pontifical sat (for the duration of a mass): I mention this in an attempt to turn the words into a laugh, in order above all to spare the proud chair from becoming too easy, and futile, a fetish.

And Black Virgin!

   15) To showcase jp2’s presence in the church, I had the honour, through a combination of circumstances to which I’ll return later, of presenting him with a reproduction of the Polish National Black Madonna of Czestochowa, as an iconic sign, which was hung on the entrance gate to the Chapel of St Cecilia, where the relic is kept. We remember how much this pope venerated the mother of Jesus, and how Marian devotion formed the basis of all his concentrated and intense religious practice.

   16) The introduction of this painting, which dates from the 1920s and has remained in perfect condition, which is rare, took place after evening mass on Friday 16 July 2021, on the occasion of the feast of Our Lady of Mount Carmel (in the Holy Land), during a ceremony presided over by the local parish priest, who was then still Patrick Koehler for a few final days.

17) This Virgin and Child is also a reminder that, nearly a hundred years ago, Mulhouse was the scene of significant Polish immigration, in addition to the massive immigration used to exploit the nearby potash deposit, less than 10km from the Tour de l’Europe, within the boundaries of what is now the M2A community of municipalities.

The forecourt: a tribute to Charles-Amarin!

   18) The ceremony on 20-10-20 included a second essential act, the unveiling of the royal blue enamelled plaque dedicating the church’s paved forecourt to the memory of Mgr Charles-Amarin Brand, Archbishop Emeritus of Strasbourg.

   19) Every time I enter the relic chapel, I see the effigy of this prelate, and I spontaneously thank him in my thoughts for all the charitable work he was able to carry out from Alsace for the benefit of the most needy in Poland, nearly forty years ago.

   20) I would like to take this opportunity to pay him the personal tribute that I feel is his due. On several occasions, thanks in large part to the Bishop’s private secretary, Mme Michèle Cardoso, who is in charge of receiving visitors and so well versed in antechamber diplomacy, I was received by Brand in his office in the rue Brûlée as the friendly companion and « vice-president » (sic) of Annabelle Wersinger, president of the mainly humanitarian and incidentally cultural association « Amitié- franco-polonaise » in F68270 Wittenheim, which has made an incredible commitment, a gift! to alleviate material misery in the country of origin, for some thirty years without rest or respite, from 13-12-81, the date of the establishment of the state of siege in the « People’s Republic » (sic) by General Adalbert (pol : Mimi », alias François Mitterrand, a great realist in his own right, nevertheless received him officially, beyond any « ideological » demonisation, a little, but only a little, like Sarko received Colonel Gaddafi (another military man…), but much more sober and controlled, of course.

   21) Brand – and he has never had to repent! – put his faith in Annabelle, even though she is a laywoman, who offered herself with fire in this respect, it is true, to distribute as judiciously as possible in Poland the significant funds with which the archdiocese intended to show its generosity, which is very present and very much in evidence  to the Catholic populations of Eastern Europe, who were destitute in the context of an economy of scarcity, of severely inadequate consumption, and even, in health terms, of dramatically inadequate consumption.

    22) The prelate also took advantage of our visits to ask us, without seeming to interfere, about our « feelings » about the « pastoral services » provided by the various priests « imported » from Poland by the archdiocese to deal with the growing shortage of parish priests. We have often had abbots who have had difficulty adapting to Alsatian mentalities, and it’s hard to hide that fact. In their defence, they should perhaps have been made a little more aware of what was waiting for them in the field, a ‘field’ with which they were going to have to come to terms with a minimum; come to terms and not impose, which, to say the least, was not part of their original ‘culture’.

   23) Apart from the two serious subjects of our talks – humanitarian action in Poland, and Polish ecclesiastics in Alsace – Brand would have a bit of fun with me, throwing in a political allusion or two, which you wouldn’t expect from a man known above all for his restraint, prudence and patience. He didn’t dislike it, in fact, it was a nice change from the ambient, emollient « langue de bois ».

The liquorist archbishop!

   24) In his rare moments of relaxation, the prelate – it was a secret at the archbishop’s palace, an open secret of course – liked to make liqueur (as a change from communion wine?) in a discreet corner of the house, Nusswasser in German (with an open o instead of an a, in Alsatian from Mulhouse). Michèle gave me a taste of it; it was a very good drink; of course, it’s customary to feel privileged when you’ve had a tasting, but what the hell; I should have whistled more, come to think of it!

   25) Almost always, at the end of these happy exchanges with Mgr, in the very last seconds, he would put several large banknotes in Bella’s hand, for « her » poor, which he had hastily fetched from a nice cupboard: he was very keen, as the saying goes, to « take from his personal collection » in order to make an effective contribution to the « war » effort, in other words, to put his money where his mouth was and set an example.

   26) It can be said that Charles-Amarin knew how to deal with people, and underneath his minimalist exterior, knew how to get them into his pocket. It could also be said that he had the means to carry out his policy, as the Church in Alsace was not particularly like Job on his dung heap (and so much the better)… What remains with me is that his desire to do good, the Good, against a certain background of gentle melancholy, was perfectly sincere and diligent.

The relic, and around it, in 16 photos

   27) Follow the guide, provided by the captions below, to the series of sixteen photos that will enable you to familiarise yourself immediately with the relic and its surroundings. We have used alphabetical numbering, to avoid confusion with the paragraphs in the article.

   a) The forecourt, with the main entrance to St-Etienne’s church in the background, and the Lycée Jeanne d’Arc in the upper left-hand corner.

   b) In the south-west corner of the forecourt, the « zoomed in » nameplate with white letters and a blue background.

   c) The entrance to the Ste-Cécile chapel, from the ambulatory.

   d) The same entrance, with a visitor to the church on the right, with his back to the church, carrying a rucksack.

   e) The same tourist, who seems to be wondering what exactly the tiny relic is.

   f) the copy of the painting of the Black Madonna of Czestochowa (Poland) installed on the gate of the chapel, to the left of the entrance, on Friday 16 July 2021; the two figures, Mary and the Infant Jesus, appear in their crowned version, by far the most popular between the wars, when the Poles arrived in the area; at the top left of the photo, the unexpected reflection of a stained-glass window in the church has entered the picture.

   g) the papal chair at jp2’s mass in Mulhouse on 11-10-88, behind a solid oak prie-Dieu.

   h) The same white throne, in profile.

i) the altar of St Cecilia, on which the relic is displayed; below the altar is a well-known statue of the saint, lying on the floor; the original of the work, created in 1600 by the Italian Stefano Maderno, is in the church of St Cecilia in Trastevere in Rome.

   j) the sandstone reliquary from jp2, in profile.

   k) the same reliquary, from the front.

   l) the relic, i.e. some of the saint’s white hair, in the tricoloured medallion protected by transparent glass.

   m) The wall plaques displaying the relic, general view.

   n) zoom in on the plaque specifically evoking jp2.

   o) zoom in on the plaque specifically dedicated to Charles-Amarin Brand.

   p) even greater zoom on the same plaque: a good summary of the main dignities of the prelate from Mulhouse.

   . 

   28) Attached to this article is the homily given by jp2 at the Stade de l’Ill; the text is also available on the prie-Dieu in the chapel.

   29) As a final word, let’s hope that the relic can now play its role more fully as a devotional fixative.

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   30) Written on Whit Monday, the feast of the Virgin Mother of the Church, 29-05-23, and the day of the annual « East Poles » pilgrimage to Thierenbach; completed on 12-06-23.

   31) Material protected by copyright (French law of 11 March 1957).

e-mémpol IV – Wussten Sie schon?

 

Eine Reliquie von Johannes Paul II in Mülhausen!

von fsz -polnische-und-potasse-com-Website

   1) Ja, es sollte schon lange nicht mehr so sein, und doch ist es immer noch eine Art Offenbarung, fast! Mulhouse hat seine Reliquie des Heiligen Johannes Paul II!

   2) Eine Mini-Reliquie, das heißt: eine winzige Prise weißes Haar (der Vatikan lässt sie nur mit den Fingerspitzen und sehr sparsam fallen); aber eine echte Reliquie, immerhin!

   3) Sie befindet sich in der katholischen Kirche St-Etienne (erbaut während des zweiten Kaiserreichs in einer wunderschönen und beeindruckenden neogotischen Stileinheit, inspiriert von den Plänen der Kathedrale von Reims selbst!), in der Rue de la Sinne, gegenüber der Place de la Paix (Nicht zu verwechseln mit dem gleichnamigen Tempel auf der Place de la Réunion.).

   4) Sie, die Reliquie, ist unter Glas in einem Ständer aus rosa Sandstein aus den Vogesen eingefasst (Natürlich nur im Elsass!), der nun in der Kapelle Ste-Cécile (Die erste auf der rechten Seite, nach der Rosenkranzkapelle, indem Sie den Gang « mit strahlenförmigen Kapellen » (sic) um den Hauptaltar herum nehmen).

   5) Für Sie also: diese Beschwörung von Tatsachen mit Exkursen zu Personen, die mit diesen Tatsachen in Verbindung stehen.

In Erinnerung an den 11. Oktober 1988.

   6) Der Inspirator für die Errichtung der Reliquie an ihrem Ort ist Patrick Koehler, Kanoniker, ehemaliger Rektor der Wallfahrt Thierenbach, dann der Wallfahrt St. Odilia, der derzeit nach Thierenbach zurückgekehrt ist. Während seiner Zeit als Pfarrer von St-Etienne wollte er, dass das katholische Mulhouse und darüber hinaus ein dauerhaftes Andenken an den Besuch von Papst Johannes Paul II. im « elsässischen Manchester » (sic), der Metropole der vielfältigen Arbeit von Menschen guten Willens, erhält.

   7) Wo immer er war, hat Koehler unter anderem das Gefühl hinterlassen, dass er, um sich ganz wohl zu fühlen, um sein volles Potenzial zu entfalten, sich für die Verwirklichung von Projekten mobilisieren muss, die über die kirchliche Routine hinausgehen; ich möchte sagen, dass er mir in dieser Hinsicht sehr sympathisch ist, und das übrigens schon seit etwa zwanzig Jahren.

   8) Außerdem ist er mir sehr sympathisch, weil er Persönlichkeit und Wort hat. Als ich ihm zum Beispiel mitteilte, dass der vorliegende Artikel veröffentlicht wird und er darin zitiert wird, und das mehr als einmal, sagte er einfach: « Der Name der Verrückten ist überall zu lesen! « ; und abgesehen von den Scherzen finde ich ihn auch wegen des Inhalts seiner Predigt interessant, z. B. wenn er sagt, dass man in Sachen Glauben in dieser Zeit zum Wesentlichen zurückkehren muss; und vor allem, wenn er abrupt sagt: « Man darf der Welt nicht hinterherlaufen »; die lieben Einsamen von Port-Royal aus meiner Schulzeit, strenge und kompromisslose Menschen, sind dann vielleicht nicht weit entfernt…

   9) Abgesehen von der Sympathie und sogar der Anerkennung, die ich für den Gastgeber und somit für den wahren Priester, der er ist, empfinde ich es als angebracht, ernsthaft in Betracht zu ziehen, was Patrick Koehler empfiehlt, vor allem, wenn er es wagt, sich gegen den so verzerrenden und in der Luft liegenden, verschmutzten Konsumismus der Zeit zu widersetzen; Als ich ihn aus Höflichkeit in dieser Jahreszeit, denn man hat ja nichts anderes mehr auf den Lippen, frage, ob er bereits die Daten für seinen Sommerurlaub festgelegt hat, antwortet er mir scharf: « Ich habe keinen Urlaub, bei mir wurde nie Urlaub genommen, die Armen können übrigens keinen Urlaub nehmen; wie sieht es denn aus, wenn die Geistlichen in den Hotels sind, während er nicht mehr in den Klöstern gibt? Wenn ich mich müde fühle, gehe ich einfach früher ins Bett, das ist alles ». Ich, der ich mich lange Zeit daran gewöhnt hatte, zu sagen, dass Leben bedeutet, gegen den Strom zu schwimmen, mit ihm bin ich bedient, geben Sie es zu!

   10) Zurück zum Hauptthema: Zum Abschluss eines Pastoralbesuchs in den östlichen Departements (heute könnte man sagen: im Grand-Est) zelebrierte Papst Wojtyla am Dienstag, den 11. Oktober 1988, am Ende eines grauen und dunklen Nachmittags im Stade de l’Ill eine Messe vor schätzungsweise 18.000 Menschen, die sich bei strömendem Dauerregen versammelt hatten.

Und von einem zweihundertjährigen Jubiläum!

   11) Um die Zeremonie zur Einführung der Reliquie zeitlich passend in den Terminkalender einzupassen, wollte Patrick (wenn ich mir diese Vertrautheit erlauben darf? ) wollte, dass sie im Jahr 2020 stattfindet, dem 100. Geburtstag von jp2 und von Bischof Charles-Amarin Brand, einem Kind der Gemeinde St-Etienne, ohne dessen Beharrlichkeit die Etappe in Mulhouse sicherlich nie vom päpstlichen Reisedienst genehmigt worden wäre (Dieser Prälat ist derselbe, der 82 die Beerdigung von Prinzessin Grace von Monaco leitete. Koehler sagte mir über ihn: « Unser gegenseitiges Vertrauen war groß »; dieses Wort ist natürlich nicht unbedeutend, wenn man es im unruhigen diözesanen Kontext dieses Frühjahrs 2023 betrachtet).

   12) Mülhausen empfing die Reliquie am 20. Oktober 2020 im Prunk der großen Tage. Koehler, der Zeremonienmeister, hatte für diesen Anlass ein hochkarätiges Gefolge, insbesondere durch die Anwesenheit der Bürgermeisterin Michèle Lutz, des Erzbischofs von Straßburg, Luc Ravel, und vor allem des Erzbischofs Celestino Migliore, Apostolischer Nuntius in Paris (d.h. der Botschafter von Papst Franziskus in Frankreich), der das neue Objekt zur Verehrung durch die Gläubigen überbrachte.

   13) Wie kann man diese Ausführungen beenden, wenn nicht mit dem Hinweis, dass die Kirche St-Etienne als Besitzerin dieser seltenen Reliquie als privilegiertes Heiligtum in Mülhausen und weit darüber hinaus zu betrachten ist?

Der weiße Sessel!

14) Der schwere, steife, weiße, mit Novopan gepolsterte Sessel, eigentlich ein Thron, der dem Reliquienschrein in der St. Cecilia-Kapelle gegenübersteht, hat einige Fragen aufgeworfen. Ist es der echte oder ein gefälschter? Ist es der, auf dem jp2 während der Messe in Mühlhausen tatsächlich saß, oder ist es ein Sessel, in dem er hätte sitzen sollen und sich schließlich nicht setzte (Es ist übrigens nicht ganz klar, warum.)? Die sichere Antwort auf die Frage liefert Koehler: Es ist der echte Sessel (ähnlich wie man von einem Stück Holz sagen konnte, dass es ein Stück des « echten » Kreuzes ist)! An einem Sonntagmorgen, als er mich, wie schon seit fast zwei Jahren, in dem berühmten Sessel sitzend bei einigen Momenten echter Meditation antraf, ließ Don Pascal Boulic, der derzeitige Pfarrer der Gemeinde Saint-Martin, durchblicken, dass ich mich an der Stelle des Papstes befände. Es bleibt also festzuhalten, dass der Sitz in gewissem Maße vielleicht auch eine Reliquie ist? Der Pfarrvikar Don Armand d’Harcourt hielt es für angebracht, mich zu necken, was unter uns als guter Stil gilt, indem er mich darauf hinwies, dass ich mich an dem Ort, an dem (für die Dauer einer Messe) das spätere Pontifikalamt tagte, auf meinen Stuhl gesetzt habe: Ich erwähne dies, indem ich versuche, das Gesagte ins Lachen zu verkehren, um vor allem zu verhindern, dass der stolze Stuhl zu einem allzu leichten und sinnlosen Fetisch wird.

Und schwarze Jungfrau!

   15) Als Schaufenster für jp2s Anwesenheit in der Kirche hatte ich aufgrund einer gewissen Verkettung von Umständen, auf die ich an anderer Stelle noch eingehen werde, die Ehre, ihm als Signalikone eine Nachbildung der polnischen nationalen Schwarzen Madonna von Tschenstochau zu schenken, die am Gitter des Eingangs zur St. Cecilia-Kapelle, wo sich die Reliquie befindet, aufgehängt wurde. Wir erinnern uns in der Tat daran, wie sehr dieser Papst die Mutter Jesu verehrte, wie sehr die Marienverehrung gewissermaßen das Fundament seiner gesamten, so konzentrierten und intensiven religiösen Praxis bildete.

   16) Die Einführung dieses Gemäldes aus den 1920er Jahren, das in perfektem Zustand geblieben ist, was selten vorkommt, fand nach der Abendmesse am Freitag, den 16. Juli 2021, anlässlich des Festes Unserer Lieben Frau vom Berg Karmel (im Heiligen Land), in einer stilvollen Zeremonie unter dem Vorsitz des Ortspfarrers, der damals noch für einige letzte Tage Patrick Koehler war, statt.

17) Diese Madonna mit Kind erinnert auch daran, dass Mulhouse vor fast hundert Jahren eine bemerkenswerte polnische Einwanderung erlebte, zusätzlich zu der massiven Einwanderung, die für die Ausbeutung des nahegelegenen Kalivorkommens genutzt wurde, das weniger als 10 km vom Europaturm entfernt im Umkreis des heutigen Gemeindeverbands, M2A genannt, liegt.

Der Vorplatz: eine Hommage an Charles-Amarin!

   18) Die Zeremonie am 20-10-20 umfasste ihrerseits einen zweiten wesentlichen Akt, die Enthüllung der Namenstafel mit königsblauem Emaille-Hintergrund, die den gepflasterten Vorplatz der Kirche dem Andenken von Charles-Amarin Brand, dem emeritierten Erzbischof von Straßburg, widmet.

   19) Jedes Mal, wenn ich die Kapelle mit der Reliquie betrete, sehe ich das Bildnis dieses Prälaten, und spontan danke ich ihm in Gedanken für all die karitative Arbeit, die sich dank ihm vom Elsass aus zugunsten der Bedürftigsten in Polen entfalten konnte, und das vor bald vierzig Jahren.

   20) Ich ergreife opportunistisch den Vorwand, der sich mir hier bietet, um ihm die persönliche Ehrung zu erweisen, die ihm, wie mir scheint, gebührt. Ich wurde mehrmals von Brand in seinem Büro in der Rue Brûlée empfangen, zum großen Teil dank der Privatsekretärin des Bischofs, Frau Michèle Cardoso, die für den Empfang der Besucher zuständig und in der Diplomatie des Vorzimmers so geübt ist, als freundschaftlicher Begleiter und « Vizepräsident » (sic) von Annabelle Wersinger, der Vorsitzenden des vor allem humanitären und nebenbei kulturellen Vereins « Amitié- franco-polonaise » in F68270 Wittenheim, die sich unglaublich engagiert, gespendet hat! um die materielle Not im Herkunftsland zu lindern, etwa 30 Jahre lang ohne Ruhe und Rast, seit dem 13-12-81, dem Tag, an dem General Adalbert (pol : Wojciech) Jaruzelski, der in die Geschichte als der « schreckliche » General mit der schwarzen Brille eingegangen ist … den « Mimi » alias François Mitterrand, ein großer Realist in seinen Stunden, jenseits aller « ideologischen » Dämonisierung dennoch offiziell empfing, ein bisschen, aber nur ein bisschen, wie Sarko Oberst Gaddafi (ein anderer Militär …) empfing, aber natürlich viel nüchterner und kontrollierter.

   21) Brand – und er hat es nie bereut! setzte auf Annabelle, obwohl sie eine Laiin ist, die sich in dieser Hinsicht mit Feuer anbot, um die bedeutenden Gelder, mit denen die Erzdiözese eine sehr präsente Großzügigkeit zum Ausdruck bringen wollte, so sinnvoll wie möglich in Polen zu verteilen.

Die katholische Bevölkerung in Osteuropa, die in einer Mangelwirtschaft mit einem stark unterentwickelten Konsumverhalten, ja sogar einem dramatischen Mangel an Gesundheitsversorgung, lebt, ist in einer schwierigen Lage.

    22) Der Prälat nutzte unsere Besuche außerdem, um ohne viel Aufhebens unsere « Empfindungen » über die « pastoralen Leistungen » der verschiedenen Priester zu sammeln, die von der Erzdiözese aus Polen « importiert » worden waren, um dem wachsenden Mangel an Pfarrdienern für die Pfarreien zu begegnen. Wir hatten oft Äbte, die Schwierigkeiten hatten, sich an die elsässische Mentalität anzupassen, das kann man kaum verbergen. Zur Entlastung hätte man die Betroffenen vielleicht ein wenig dafür « sensibilisieren » sollen, was sie vor Ort erwartete, ein « Terrain », mit dem sie sich ein wenig arrangieren mussten; sich arrangieren und nicht aufzwingen, was zumindest nicht zu ihrer ursprünglichen « Kultur » gehörte.

   23) Neben den beiden ernsten Themen unserer Gespräche – humanitäre Aktion in Polen und polnische Geistliche im Elsass – verschaffte sich Brand mit mir ein wenig Erholung, indem er die eine oder andere politische Anspielung machte, die man von einem Mann, der vor allem für seine Zurückhaltung, Vorsicht und Geduld bekannt ist, nicht erwartet hätte. Er hasste es nicht, denn es war eine willkommene Abwechslung zu der allgegenwärtigen, weichgespülten Holzsprache.

Der Erzbischof als Liquorist!

   24) In seinen seltenen Momenten der Entspannung stellte der Prälat, das war ein Geheimnis der Erzdiözese, natürlich ein offenes Geheimnis, gerne (als Abwechslung zum Messwein?) in einem diskreten Raum des Hauses Likör, Nusswasser auf Deutsch (mit einem offenen o anstelle des a im Elsässischen von Mulhouse), her. Michèle ließ mich probieren; das Getränk war sehr gelungen; es war natürlich üblich, sich privilegiert zu fühlen, wenn man eine Kostprobe bekommen hatte, na klar; ich hätte mehr pfeifen sollen, wenn ich daran zurückdenke!

   25) Fast immer, am Ende dieser glücklichen Gespräche mit dem Erzbischof, in den letzten Sekunden, drückte er Bella für « ihre » Armen mehrere große Banknoten in die Hand, die er eilig aus einem schönen Schrank geholt hatte: Er legte großen Wert darauf, wie man so schön sagt, « aus seiner persönlichen Kassette zu schöpfen ».

um tatsächlich zu den Anstrengungen des « Krieges » beizutragen, mit anderen Worten, um seinen Worten Taten folgen zu lassen, ein Beispiel zu geben.

   26) Man kann sagen, dass Charles-Amarin mit den Menschen umzugehen wusste, unter seinem minimalistischen Auftreten wusste er, wie er sie in die Tasche stecken konnte. Man kann auch sagen, dass er die Mittel für seine Politik hatte, da die Kirche im Elsass nicht gerade dem Hiob auf seinem Misthaufen ähnelte (und das ist auch gut so)… Was mir bleibt, ist, dass sein Wunsch, Gutes zu tun, das Gute, auf einem gewissen Hintergrund sanfter Melancholie, vollkommen aufrichtig und fleißig war.

Die Reliquie und ihre Umgebung in 16 Fotos.

   27) Folgen Sie den unten stehenden Bildunterschriften durch unsere sechzehn Bilder, die Sie mit der Reliquie und ihrer Umgebung vertraut machen sollen. Wir verwenden eine Nummerierung nach Buchstaben des Alphabets, um nicht mit der Nummerierung der Absätze des Artikels zu verwechseln.

   a) der Vorplatz, mit dem Haupteingang der Stephanskirche im Hintergrund und dem Lycée Jeanne d’Arc oben links.

   b) In der südwestlichen Ecke des Vorplatzes befindet sich das « gezoomte » Namensschild mit weißen Buchstaben und blauem Hintergrund.

   c) Der Eingang zur Kapelle Ste-Cécile vom Déambulatoire aus.

   d) derselbe Eingang, rechts von hinten, mit Rucksack, ein Kirchenbesucher.

   e) derselbe Tourist, der sich zu fragen scheint, worum es sich bei der so winzigen Reliquie genau handelt.

   f) das Kopierbild der Schwarzen Madonna von Tschenstochau (Polen), das am Freitag, dem 16. Juli 2021, am Gitter der Kapelle links vom Eingang angebracht wurde; die beiden Figuren, Maria und das Jesuskind, erscheinen in ihrer gekrönten Version, die zwischen den beiden Weltkriegen, als die Polen in die Gegend kamen, bei weitem am meisten verbreitet war; oben links auf dem Bild hat sich die unerwartete Spiegelung eines Kirchenfensters ins Bild geschlichen.

   g) der päpstliche Stuhl bei der Messe von jp2 in Mulhouse am 11-10-88, hinter einem massiven Eichenfronleichnamspriester.

   h) derselbe weiße Thron im Profil.

i) der Altar der Heiligen Cäcilia, auf dem die Reliquie ausgestellt ist; unter dem Altar eine recht bekannte Statue der Heiligen, die auf dem Boden liegt; das Original des Kunstwerks, das 1600 von dem Italiener Stefano Maderno geschaffen wurde, befindet sich in der Kirche der Heiligen Cäcilia in Trastevere in Rom.

   j) der Reliquienschrein aus Sandstein von jp2 im Profil.

   k) das gleiche Reliquiar von vorne.

   l) in dem dreifarbigen Medaillon, das durch durchsichtiges Glas geschützt ist, die Reliquie, d. h. einige weiße Haare des Heiligen.

   m) Die Wandplatten zur Präsentation der Reliquie, Gesamtansicht.

   n) Zoom auf die Tafel, die speziell an Jp2 erinnert.

   o) Zoom auf die Tafel, die speziell Charles-Amarin Brand gewidmet ist.

   p) Noch stärkerer Zoom auf die gleiche Tafel: Sie zeigt eine gute Zusammenfassung der wichtigsten Würden des Prälaten aus Mülhausen.

   . 

   28) Im Anhang zu diesem Artikel finden Sie die Predigt, die jp2 im Stade de l’Ill gehalten hat; der Text ist auch auf dem Prie-Dieu in der Kapelle verfügbar.

   29) Abschließend bleibt zu wünschen, dass die Reliquie von nun an ihre Rolle als Fixativ der Verehrung besser erfüllen kann.

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   30) Geschrieben am Pfingstmontag, dem Fest der Jungfrau und Mutter der Kirche, dem 29-05-23, und dem Tag der jährlichen Pilgerfahrt der Ostpolen nach Thierenbach; beendet am 12-06-23.

   31) Material, das durch das Urheberrecht geschützt ist (französisches Gesetz vom 11. März 1957).

 

e-mémpol IV – lo sapevate?

 

Una reliquia  di Giovanni Paolo II a Mulhouse!

 

da fsz -site polonais-et-potasse-com

   1) Sì, non dovrebbe essere una reliquia da molto tempo, eppure rimane una specie di rivelazione, quasi! Mulhouse ha la sua reliquia di San Giovanni Paolo II!

   2) Una mini-reliquia, cioè: un pizzico di capelli bianchi, in effetti (il Vaticano li lascia uscire, va detto, dalla punta delle dita, con molta parsimonia); ma una vera reliquia, lo stesso!

   3) Si trova nella chiesa cattolica di St Etienne (costruita durante il Secondo Impero, in un magnifico e imponente stile neogotico, ispirato ai progetti della stessa cattedrale di Reims!), in rue de la Sinne, di fronte a Place de la Paix (da non confondere con l’omonimo tempio in Place de la Réunion).

   4) La reliquia è posta sotto vetro in una teca di arenaria rosa dei Vosgi (di rigore, in Alsazia, ovviamente!), che oggi domina la Cappella Ste-Cécile (la prima a destra, dopo quello del Rosario, prendendo il deambulatorio « con cappelle a raggiera » (sic) intorno all’altare maggiore).

   5) Per voi, dunque: questa evocazione di eventi, con digressioni su persone legate a questi eventi.

In memoria dell’11 ottobre 1988.

   6) Patrick Koehler, canonico ed ex rettore del pellegrinaggio di Thierenbach, poi del pellegrinaggio di St. Odile, ora tornato a Thierenbach, è stato l’ispiratore della collocazione della reliquia al suo posto. Nel periodo in cui era anche, tra l’altro, parroco di St-Etienne, voleva che la cattolica Mulhouse, e non solo, avesse un ricordo duraturo della visita di Papa Giovanni Paolo II alla « Manchester d’Alsazia » (sic), metropoli delle proteiformi fatiche degli uomini di buona volontà.

   7) Ovunque sia andato, Koehler ci ha lasciato, tra l’altro, la sensazione che, per sentirsi completamente a suo agio, per dare tutta la sua misura, abbia bisogno di essere mobilitato per la realizzazione di progetti che vadano oltre la routine della Chiesa; vorrei dire che in questo senso mi è molto simpatico, e lo è già da una ventina d’anni.

   8) E mi piace perché ha personalità e sa usare le parole; per esempio, quando gli dico che questo articolo verrà pubblicato e che lui sarà citato in più di un’occasione, mi dice semplicemente: « Il nome dei pazzi è ovunque!  » E al di là delle battute, lo trovo interessante per la sostanza della sua predicazione, per esempio quando dice che in materia di fede bisogna tornare all’essenziale in questo momento; e soprattutto quando afferma bruscamente: « Non dobbiamo correre dietro al mondo »; i cari solitari di Port-Royal dei miei studi, gente austera e intransigente, forse non sono lontani…

   9) Al di là della mia simpatia, e anche della mia riconoscenza, per l’uomo che ci accoglie, e quindi per il vero sacerdote che è, penso che sia opportuno prendere sul serio ciò che Patrick Koehler sostiene, soprattutto quando osa prendersela con il consumismo, che è così distorsivo e nell’aria inquinata dei tempi; Giudicate voi stessi; quando gli chiedo, per una questione di cortesia in questo periodo dell’anno, perché è l’unica cosa di cui dobbiamo parlare, se ha già fissato le date delle sue vacanze estive, mi risponde di getto: Quando gli chiedo, per cortesia in questo periodo dell’anno, perché non si parla d’altro, se ha già fissato le date delle sue vacanze estive, mi risponde bruscamente: « Io non ho vacanze, non ne abbiamo mai fatte a casa nostra, e i poveri non ne possono fare nemmeno loro » monasteri? Se mi sento stanco, vado a letto prima, tutto qui. Sono abituato da tempo a dire che vivere è andare controcorrente, ma con lui ho qualcosa da dimostrare!

   10) Torniamo all’argomento principale: Papa Wojtyla, a conclusione di una visita pastorale nei dipartimenti francesi dell’Est (oggi potremmo dire del Grand-Est), celebrò la Messa allo stadio Ill martedì 11 ottobre 1988, al termine di un pomeriggio grigio e cupo, davanti a circa diciottomila persone, che si erano radunate sotto una pioggia battente e ininterrotta.

E un doppio centenario!

   11) Per inserire la cerimonia di introduzione della reliquia nell’agenda al momento giusto, Patrick (se posso permettermi di essere così familiare? ) ha voluto che si svolgesse nel 2020, centenario della nascita di jp2 e di Mons. Charles-Amarin Brand, un bambino della parrocchia di St-Etienne, senza la cui perseveranza la tappa di Mulhouse non sarebbe sicuramente mai stata approvata dal Servizio Viaggi Pontificio (questo prelato è lo stesso che ha presieduto i funerali della Principessa Grace di Monaco nell’82). Koehler mi disse di lui: « La nostra fiducia reciproca era grande »; queste parole non sono ovviamente insignificanti, se le consideriamo nel travagliato contesto diocesano della primavera 2023).

   12) Mulhouse ha accolto la reliquia il 20 ottobre 2020, con lo sfarzo e la cerimonia del suo periodo di massimo splendore. Koehler, maestro di cerimonie, ha avuto per l’occasione un entourage illustre, in particolare la presenza del sindaco Michèle Lutz, dell’arcivescovo di Strasburgo Luc Ravel e soprattutto dell’arcivescovo Celestino Migliore, nunzio apostolico a Parigi (in altre parole, ambasciatore di Papa Francesco in Francia), portatore del nuovo oggetto offerto alla venerazione dei fedeli.

   13) Quale modo migliore per concludere se non sottolineando che la chiesa di St Etienne, in quanto detentrice di questa reliquia – che è ancora un reperto raro – è da considerarsi un santuario privilegiato a Mulhouse e non solo?

La poltrona bianca!

14) La pesante e rigida poltrona bianca rivestita in novopan, in realtà un trono, che si affaccia sul reliquiario nella cappella di Santa Cecilia, ha suscitato interrogativi. È vera o è un falso? È quello su cui Jp2 si è effettivamente seduto durante la Messa di Mulhouse, oppure è una poltrona su cui avrebbe dovuto sedersi, ma alla fine non l’ha fatto? Koehler ha dato una risposta certa e sicura alla domanda: è la vera poltrona (allo stesso modo in cui si è detto che un pezzo di legno è un pezzo della « vera » Croce)! Una domenica mattina, trovandomi, come da quasi due anni, ad applicarmi a qualche momento di vera meditazione sulla famosa poltrona, don Pascal Boulic, l’attuale parroco della comunità di Saint-Martin, mi ha suggerito che ero sulla poltrona del Papa. Per me è stata la prima notizia! Il risultato di tutto questo è che, in una certa misura, anche la sede potrebbe essere una reliquia? Anche il vicario della parrocchia, don Armand d’Harcourt, ha ritenuto opportuno prendermi in giro, cosa che tra noi è considerata una buona forma, facendomi notare che mi ero seduto in ginocchio nel luogo in cui (per il tempo di una messa) si era seduto il successivo pontefice: ne parlo nel tentativo di trasformare le parole in risate, per evitare soprattutto che l’orgogliosa cattedra diventi un troppo facile, e inutile, feticcio.

E Vergine Nera!

   15) Per valorizzare la presenza di jp2 nella chiesa, ho avuto l’onore, per una serie di circostanze su cui tornerò più avanti, di consegnargli una riproduzione della Madonna Nera di Czestochowa, come segno iconico, che è stata appesa al cancello d’ingresso della Cappella di Santa Cecilia, dove è conservata la reliquia. Ricordiamo quanto questo papa venerasse la madre di Gesù e come la devozione mariana fosse alla base di tutta la sua concentrata e intensa pratica religiosa.

   16) L’introduzione di questo dipinto, risalente agli anni Venti e rimasto in perfette condizioni, cosa rara, è avvenuta dopo la messa serale di venerdì 16 luglio 2021, in occasione della festa della Madonna del Monte Carmelo (in Terra Santa), durante una cerimonia presieduta dal parroco locale, che allora era ancora Patrick Koehler per qualche ultimo giorno.

17) Questa Madonna con Bambino ricorda anche che, quasi cento anni fa, Mulhouse fu teatro di un’importante immigrazione polacca, oltre a quella massiccia per lo sfruttamento del vicino giacimento di potassa, a meno di 10 km dal Tour de l’Europe, all’interno dei confini dell’attuale comunità di comuni M2A.

Il piazzale: un omaggio a Charles-Amarin!

   18) La cerimonia del 20-10-20 comprendeva un secondo atto fondamentale, lo svelamento della targa smaltata in blu reale che dedica il sagrato della chiesa alla memoria di Mons. Charles-Amarin Brand, arcivescovo emerito di Strasburgo.

   19) Ogni volta che entro nella cappella delle reliquie, vedo l’effigie di questo prelato e mi viene spontaneo ringraziarlo con il pensiero per tutta l’opera caritatevole che ha potuto svolgere dall’Alsazia a favore dei più bisognosi in Polonia, quasi quarant’anni fa.

   20) Colgo l’occasione per rendergli il tributo personale che ritengo gli sia dovuto. A più riprese, grazie soprattutto alla segretaria privata del Vescovo, Mme Michèle Cardoso, incaricata di ricevere i visitatori e così esperta di diplomazia d’anticamera, sono stato ricevuto da Brand nel suo ufficio di rue Brûlée come amichevole accompagnatore e « vicepresidente » (sic) di Annabelle Wersinger, presidente dell’associazione « Amitié- franco-polonaise » di F68270 Wittenheim, a carattere prevalentemente umanitario e incidentalmente culturale, che si è impegnata in modo incredibile, un dono! per alleviare la miseria materiale nel Paese d’origine, per circa trent’anni senza sosta né tregua, dal 13-12-81, data dell’instaurazione dello stato d’assedio nella « Repubblica Popolare » (sic) da parte del generale Adalbert (pol : Mimi », alias François Mitterrand, un grande realista a sua volta, che tuttavia lo ricevette ufficialmente, al di là di ogni demonizzazione « ideologica », un po’, ma solo un po’, come Sarko ricevette il colonnello Gheddafi (un altro militare…), ma molto più sobrio e controllato, naturalmente.

   21) Brand – e non si è mai dovuto pentire! – ha riposto la sua fiducia in Annabelle, pur essendo una laica, che si è offerta con fuoco a questo proposito, è vero, per distribuire il più oculatamente possibile in Polonia i cospicui fondi con cui l’arcidiocesi intendeva mostrare la sua generosità, che è molto presente e molto in evidenza alle popolazioni cattoliche dell’Europa dell’Est, indigenti nel contesto di un’economia di scarsità, di consumi gravemente insufficienti e persino, in termini sanitari, di consumi drammaticamente insufficienti.

    22) Il prelato ha anche approfittato delle nostre visite per chiederci, senza sembrare di interferire, i nostri « sentimenti » riguardo ai « servizi pastorali » forniti dai vari sacerdoti « importati » dalla Polonia dall’arcidiocesi per far fronte alla crescente carenza di parroci. Spesso abbiamo avuto abati che hanno avuto difficoltà ad adattarsi alla mentalità alsaziana, ed è difficile nasconderlo. A loro discolpa, forse avrebbero dovuto essere un po’ più consapevoli di ciò che li aspettava sul campo, un « campo » con il quale avrebbero dovuto fare i conti un minimo; fare i conti e non imporre, cosa che, a dir poco, non faceva parte della loro « cultura » originaria.

   23) A parte i due argomenti seri dei nostri colloqui – l’azione umanitaria in Polonia e gli ecclesiastici polacchi in Alsazia – Brand si divertiva un po’ con me, lanciando una o due allusioni politiche, cosa che non ci si aspetterebbe da un uomo noto soprattutto per la sua moderazione, prudenza e pazienza. Non gli dispiaceva, anzi, era un bel cambiamento rispetto alla « langue de bois » ambientale ed emolliente.

L’arcivescovo liquorista!

   24) Nei suoi rari momenti di relax, il prelato – era un segreto nel palazzo arcivescovile, un segreto aperto, naturalmente – amava preparare in un angolo discreto della casa un liquore (per sostituire il vino della comunione?), Nusswasser in tedesco (con la o aperta al posto della a, in alsaziano di Mulhouse). Michèle me l’ha fatto assaggiare; era un’ottima bevanda; certo, è normale sentirsi privilegiati quando si fa una degustazione, ma che diamine; avrei dovuto fischiare di più, a pensarci bene!

   25) Quasi sempre, alla fine di questi allegri scambi con Mons. M., negli ultimissimi secondi, metteva in mano a Bella alcune grosse banconote, per i « suoi » poveri, che aveva frettolosamente recuperato da un bell’armadio: ci teneva molto, come si dice, a « prendere dalla sua collezione personale ».

per dare un contributo efficace allo sforzo « bellico », in altre parole, per dare il suo contributo e il suo esempio.

   26) Si può dire che Charles-Amarin sapeva come trattare con le persone e, sotto il suo aspetto minimalista, sapeva come farle entrare nelle sue tasche. Si può anche dire che aveva i mezzi per portare avanti la sua politica, dato che la Chiesa in Alsazia non era particolarmente simile a Giobbe sul suo letamaio (e tanto meglio)… Ciò che mi rimane impresso è che il suo desiderio di fare il bene, il Bene, su un certo sfondo di dolce malinconia, era perfettamente sincero e diligente.

La reliquia, e i suoi dintorni, in 16 foto

   27) Seguite la guida, fornita dalle didascalie sottostanti, alla serie di sedici foto che vi permetteranno di familiarizzare immediatamente con la reliquia e i suoi dintorni. Abbiamo utilizzato un sistema di numerazione basato sulle lettere dell’alfabeto, per non confondere la numerazione con quella dei paragrafi dell’articolo.

   a) Il piazzale, con l’ingresso principale della chiesa di St-Etienne sullo sfondo e il Lycée Jeanne d’Arc in alto a sinistra.

   b) Nell’angolo sud-ovest del piazzale, la targa « ingrandita » con lettere bianche e sfondo blu.

   c) L’ingresso della cappella Ste-Cécile, dal deambulatorio.

   d) Lo stesso ingresso, con un visitatore della chiesa sulla destra, di spalle, che porta uno zaino.

   e) Lo stesso turista, che sembra chiedersi cosa sia esattamente la piccola reliquia.

   f) la copia del dipinto della Madonna Nera di Czestochowa (Polonia) installata sul cancello della cappella, a sinistra dell’ingresso, venerdì 16 luglio 2021; le due figure, Maria e il Bambino, appaiono nella versione incoronata, di gran lunga la più popolare tra le due guerre, quando i polacchi arrivarono nella zona; in alto a sinistra della foto, è entrato in scena l’inaspettato riflesso di una vetrata della chiesa.

   g) La sedia papale alla messa di jp2 a Mulhouse l’11-10-88, dietro un prie-Dieu in rovere massiccio.

   h) Lo stesso trono bianco, di profilo.

i) l’altare di Santa Cecilia, su cui è esposta la reliquia; sotto l’altare si trova una nota statua della santa, adagiata sul pavimento; l’originale dell’opera, realizzata nel 1600 dall’italiano Stefano Maderno, si trova nella chiesa di Santa Cecilia in Trastevere a Roma.

   j) il reliquiario in arenaria di jp2, di profilo.

   k) Lo stesso reliquiario, di fronte.

   l) La reliquia, cioè alcuni capelli bianchi della santa, nel medaglione tricolore protetto da un vetro trasparente.

   m) La targa murale che mostra la reliquia, vista in generale.

   n) zoom sulla targa che evoca specificamente jp2.

   o) zoom sulla targa specificamente dedicata a Charles-Amarin Brand.

   p) zoom ancora maggiore sulla stessa lapide: una buona sintesi delle principali dignità del prelato di Mulhouse.

   . 

   28) In allegato a questo articolo, l’omelia tenuta da jp2 allo Stade de l’Ill; il testo è disponibile anche sul prie-Dieu della cappella.

   29) Come ultima parola, speriamo che la reliquia possa ora svolgere più pienamente il suo ruolo di fissatore devozionale.

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   30) Scritto il lunedì di Pentecoste, festa della Vergine Madre della Chiesa, il 29-05-23, e giorno del pellegrinaggio annuale dei « polacchi dell’Est » a Thierenbach; completato il 12-06-23.

   31) Materiale protetto da copyright (legge francese dell’11 marzo 1957).

 

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e-mémpol IV-

Additif n°2 à « Relique de jp2 »

Photo au « Mur des Lamentations »

1) Une photo ne fait pas une signalisation, un peu comme…une hirondelle ne fait pas le printemps…

    2) Le dimanche matin 8 octobre dernier, je constate qu’il y a une forte nouveauté dans la chapelle de la relique : on a suspendu au mur dans la semaine écoulée, sous le vitrail de St-Valérien (époux converti de Ste-Cécile de Rome, patronne de la musique sacrée et des musiciens, à qui, rappelons-le, la chapelle est dédiée), et au-dessus du fauteuil papal, une belle photo claire et bien encadrée de jp2 se recueillant devant le « Mur des Lamentations » (C’était en mars 2000, le pontife, alors pèlerin de la paix à Jérusalem, bien malade, a glissé dans une fente dudit vénéré vestige un billet, où il a demandé pardon pour tous les torts causés au peuple juif.)

   3) Cette représentation a un intérêt évident dans le contexte spirituel mulhousien actuel, car elle rappelle, et peut symboliser, l’ouverture de l’Eglise catholique au dialogue interreligieux.

   4) Cependant, il reste évidemment à mettre en place, à partir des entrées du sanctuaire, un fléchage minimum guidant vers la relique, simplement importante, non pas en tant que papale, non pas en tant que « polonaise » non plus, mais en soi en tant qu’authentique et rare relique d’un saint, et qui a fait halte, mémorable, à Mulhouse, de son vivant ; flécher la relique, c’est valoriser Mulhouse, grâce à son église St-Etienne, sanctuaire privilégié de dévotion !

   5) Cela est demandé à l’actuel curé en charge de la paroisse, depuis peu après son arrivée il y a deux ans. Or, rien n’est fait… Comme c’est regrettable, et d’ailleurs incompréhensible !

   6) Illustrations : nous avons pris deux clichés, pour rendre compte ci-dessous de la nouvelle situation sur place : q) une vue d’ensemble vitrail-fauteuil, tableau, complétée par  r) un zoom sur la célèbre main tendue du pape, d’ailleurs confirmée par son actuel successeur François, en 2014, sur le même site. fsz   

   7) Rédigé le 20-10-23 ; matériel protégé par le droit d’auteur (loi française du du 11 mars 1957).


e-mempol IV-

Dodatek nr 2 do « Relique de jp2
Zdjęcie pod Ścianą Płaczu


1) Zdjęcie nie czyni znaku, tak jak… jedna jaskółka nie czyni wiosny…
2) W ostatnią niedzielę rano, 8 października, zauważyłem, że w kaplicy relikwii pojawiło się coś nowego: Waleriana (nawróconego męża św. Cecylii z Rzymu, patronki muzyki sakralnej i muzyków, której, należy pamiętać, kaplica jest poświęcona) został zawieszony na ścianie pod witrażem i nad fotelem papieskim, piękne, wyraźne, dobrze oprawione zdjęcie JP2 medytującego przed « Ścianą Płaczu » (w marcu 2000 r. papież, wówczas pielgrzym pokoju w Jerozolimie, całkiem chory, wsunął kartkę w szczelinę tego czczonego zabytku, prosząc o przebaczenie za wszystkie krzywdy wyrządzone narodowi żydowskiemu). )
3) Ta reprezentacja jest oczywiście interesująca w obecnym kontekście duchowym w Miluzie, ponieważ przypomina i może symbolizować otwartość Kościoła katolickiego na dialog międzyreligijny.

4) Pozostaje jednak oczywiście wprowadzenie, od wejść do sanktuarium, minimalnego oznakowania prowadzącego do relikwii, która jest po prostu ważna, nie jako relikwia papieska, nie jako relikwia « polska », ale sama w sobie jako autentyczna i rzadka relikwia świętego, który zatrzymał się w Miluzie za życia; oznakowanie relikwii oznacza podniesienie wartości Miluzy, dzięki jej kościołowi St-Etienne, uprzywilejowanemu sanktuarium kultu!
5) Proszono o to obecnego proboszcza od czasu jego przybycia dwa lata temu. Ale nic nie zostało zrobione… To godne ubolewania i niezrozumiałe!
6) Ilustracje: zrobiliśmy dwa zdjęcia, aby zilustrować nową sytuację na miejscu: q) ogólny widok witraża, fotela i obrazu, uzupełniony r) powiększeniem słynnej wyciągniętej ręki papieża, potwierdzonej przez jego obecnego następcę Franciszka w 2014 roku w tym samym miejscu. fsz

7) Napisano 20-10-23; materiał chroniony prawem autorskim (francuska ustawa z 11 marca 1957 r.).

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